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Annales gratuites Bac 1ère L : Méthodes de régulation des naissances - SVT

Le sujet  2010 - Bac 1ère L - Sciences - Questions SVT Imprimer le sujet
Avis du professeur :
Le sujet porte sur le contrôle des naissances. Le rôle de la communication hormonale y est prépondérant.

Pour celui qui a bien compris les mécanismes de la communication hormonale, le sujet ne présentait pas de difficulté majeure.
LE SUJET

Thème : Procréation

Une contraception moins contraignante

Document 1 : hormone et cycle ovarien

Question 1 (SVT)

Mettre en relation des informations et restituer des connaissances

a) En vous appuyant sur l’analyse rigoureuse du document 1, expliquer les relations existant entre l’évolution du follicule et les variations des concentrations des hormones hypophysaires (LH et FSH) ainsi que des hormones ovariennes durant la phase folliculaire.

b) Après avoir défini le terme rétrocontrôle, décrire les mécanismes déclenchant l’ovulation.

Document 2 : une « pilule » sous la peau

Le premier implant contraceptif sous-cutané diffusant un progeslatif disponible en France est l’Implanon00. Cet implant se présente sous forme d’un bâtonnet cylindrique, flexible, non biodégradable, de 4cm de long et 2 mm de diamètre. L’implant contient 68 mg d’étonogestrel proche du désogestrel, progeslatif déjà utilisé en contraception orale depuis de nombreuses années. L’effet contraceptif de cet implant repose principalement sur l’inhibition de l’ovulation en agissant au niveau de l’hypophyse. Son efficacité est renforcée par des modifications du mucus cervical s’opposant au passage des spermatozoïdes. La durée d’utilisation de ce contraceptif a été évaluée à 3 ans. Il est cependant recommandé de remplacer l’implant plus tôt. D’après 4 études réalisées chez 62 femmes : aucune ovulation n’a été détectée au cours des 2 premières années d’utilisation de l’implant. Au cours de la troisième année, de rares ovulations ont été notées au-delà de 30 mois chez deux patientes. En pratique, des grossesses sous Implanon00 peuvent néanmoins survenir. Principalement pour insertion défaillante de l’implant ou pour grossesse méconnue au moment de l’insertion.

D’après, Contraception de D.Serfaty, collection abrégés, 3e édition, ed. Masson

Question 2 (SVT)

Mettre en relation des données et des connaissances

a) En vous appuyant sur vos connaissances, expliquer le mécanisme par lequel l’implant contraceptif empêche l’ovulation.

b) Citer une cause d’échec parfois rencontré avec une pilule contraceptive et que ce contraceptif élimine.

c) Expliquer alors comment des grossesses peuvent survenir malgré l’utilisation de cet implant.

Question 3 (SVT)

Mettre en relation des données et des connaissances

Sachant que la méthode du RU 486 a une forme très proche de celle de la progestérone, expliquer le mécanisme par lequel ce médicament peut empêcher la poursuite d’une grossesse en agissant sur les cellules de l’endomètre.

LE CORRIGÉ

Question 1

a) La phase folliculaire précède l’ovulation. Le taux de l’hormone hypophysaire LH est constant. Le taux de l’hormone hypophysaire FSH croît puis se maintient : il stimule la croissance folliculaire.

Cela induit la production d’oestrogènes par le follicule. En retour le taux croissant d’oestrogènes inhibe l’hypophyse induisant une diminution du taux de FSH.

b) Le rétrocontrôle, c’est revenir en arrière pour contrôler. Dans le cadre des mécanismes de l’ovulation, ce rétrocontrôle est qualifié de positif.

En effet, la sécrétion des hormones ovariennes est stimulée par des hormones hypophysaires. Et tout se passe comme si les oestrogènes revenaient en arrière (à l’origine du mécanisme de leur sécrétion) pour contrôler l’organe hypophysaire en le stimulant (effet positif). Ils déclenchent alors une hypersécrétion de LH qui provoque l’ovulation.

Question 2

a) L’implant contraceptif contient un progestatif qui empêche la survenue du rétrocontrôle positif et donc le pic de LH déclencheur de l’ovulation.

b) L’oubli de la prise de la pilule contraceptive peut conduire à l’échec. L’implant ne présente pas ce risque.

c) Malgré l’utilisation de cet implant, des crises peuvent survenir car :

- Il peut perdre de son efficacité au-delà du 30e mois ;

- Son insertion peut être défaillante ;

- Une grossesse peut préexister à son implantation.

Question 3

Les molécules du RU 486 peuvent occuper les sites de la progestérone des cellules de l’endomètre. Pour autant, elles ne délivrent pas leur message. L’endomètre n’étant plus stimulé par la progestérone, les menstruations se produisent. Elles peuvent ne pas permettre la poursuite d’une grossesse.

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