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Poursuivre ses études malgré un échec au bac

Poursuivre ses études malgré un échec au bacNe pas avoir son bac ne signifie pas forcément ne pas continuer ses études. Plusieurs écoles acceptent les non bacheliers mais sous certaines conditions.


S’inscrire en BTS ou en DUT sans le bac

Vous avez passé le bac, mais vous avez été recalé à la suite des épreuves du premier ou du second groupe. Si vous êtes dans cette situation, un certificat de fin d’études secondaires (CFES) vous sera alors délivré. Conservez le bien car il vous permettra de poursuivre vos études malgré un échec au bac.

Poursuivre ses études en BTS ou DUT malgré un échec au bac est dans les textes, tout à fait possible, à condition d’avoir eu une moyenne correcte et d’être allé au bout de sa terminale. Dans la pratique, sachez que très peu d’établissements publics acceptent au final des non bacheliers. La sélection d’entrée se faisant sur dossier, les étudiants bacheliers sont très largement privilégiés face aux non bacheliers.

Concernant les établissements privés hors contrat, ils sont plus nombreux à donner leur chance aux candidats ayant échoués au bac. Cependant, méfiez-vous des frais de scolarité et renseignez-vous sur le taux de réussite ainsi que sur la reconnaissance du diplôme par l’Etat ou par les professionnels en consultant le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Quelques rares lycées privés sous contrat acceptent les non bacheliers mais uniquement sur dossier, et si celui-ci est bon et bien argumenté.

Enfin, sachez que de nombreuses écoles vous redemandent de passer le bac en tant que candidat libre à la fin de votre première année.

 

Préparer la capacité en droit

La capacité en droit est un diplôme d’Etat (DE) accessible à toute personne âgée de 17 ans minimum. Elle se prépare en deux ans en université sous forme de cours du soir ou de cours en ligne, et ne nécessite pas de diplôme préalable. Ce certificat est néanmoins très exigeant et demande énormément de travail personnel. Vous pourrez intégrer par la suite un BTS notariat, un DUT carrières juridiques ou GEA (gestion des entreprises et des administrations), ou encore une première année de licence de droit. Sachez que si vous obtenez plus de 15/20 de moyenne, vous pourrez entrer directement en deuxième année de licence de droit voire en école notariale. Vous pourrez également vous présenter à des concours administratifs de catégorie B.

 

Préparer la capacité en gestion

La capacité en gestion se prépare en un ou deux ans. Elle est accessible dès l’âge de 17 ans et ne nécessite pas d’avoir son bac. Vous pouvez la préparer dans certaines universités ou IAE ou par correspondance via le CNED. Il s’agit d’un diplôme universitaire (DU) reconnu par le monde professionnel mais pas par l’Etat. Il permet néanmoins d’intégrer des études supérieures dans les domaines de l’économie et de la gestion, notamment dans les IUP. Vous pouvez également intégrer directement le monde du travail en créant ou reprenant par exemple une entreprise.

 

Passer le brevet d’Etat d’éducateur sportif

Il est destiné aux non bacheliers âgés de 18 ans minimum et possédant une attestation de formation aux premiers secours (AFPS). Tous les sports sont représentés dans cette formation délivrée par le ministère des Sports. Vous pourrez ainsi accéder par la suite à des fonctions d’éducateur sportif. Il est progressivement remplacé par le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS). Le BEES et le BPJEPS donnent notamment accès au concours d’éducateur territorial des activités physiques et sportives, qui nécessite un niveau bac.

 

S’inscrire dans une école d’art sans le bac

De nombreuses écoles d’art acceptent les non-bacheliers mais pas à n’importe quelles conditions bien sûr ! La sélection se fait sur dossier et examen d’entrée, voire sur travaux personnels. L’Ecole nationale supérieure des beaux-arts acceptent notamment les non-bacheliers mais la sélection est très exigeante.

 

S’inscrire en alternance

Vous pouvez enfin opter pour un CAP, BEP ou un bac professionnel en alternance si vous en avez assez de la théorie et que vous souhaitez passer à la pratique. Pour cela, il suffit d’avoir un niveau bac, c’est-à-dire d’avoir été au bout de son année de terminale. Vous pourrez par la suite décider soit de poursuivre vos études soit de vous insérer sur le marché du travail.

Deux types de contrats s’offrent à vous :

  • le contrat d’apprentissage, qui s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans,
  • le contrat de professionnalisation, qui s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, mais aussi aux demandeurs d’emploi de 26 ans ou plus, aux bénéficiaires du RSA, de l’ASS, de l’allocation adulte handicapé ou encore aux bénéficiaires d’un contrat unique d’insertion.

Pensez enfin aux titres professionnels ou aux certificats de qualification professionnelle (CQP), qui peuvent être préparés dans des écoles d’entreprises (EDF, Airbus, Renault, etc.), dans un CFA (centre de formation d’apprentis) ou au travers de formations payantes dans les chambres de commerce et d’industrie.

Pour ceux qui souhaitent travailler en rapport avec la nature, dirigez-vous vers les formations et métiers de l’agriculture.