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Travailler sans le bac

Travailler sans le bacMême si cela risque d’être compliqué, il est possible de travailler sans avoir obtenu son bac. Tous les emplois ne vous seront bien sûr pas accessibles, mais vous pourrez néanmoins vous présenter à différents concours de la fonction publique ou trouver du travail dans certains secteurs d’activité.


Travailler dans la fonction publique sans le bac

Même si vous avez raté votre bac, vous pouvez néanmoins prétendre à un emploi dans la fonction publique. Vous pouvez en effet intégrer la police, l’armée ou les mairies… Plusieurs concours, souvent de catégorie C sont accessibles sans le bac.

Les concours de la catégorie C sont accessibles aux personnes ayant un niveau CAP-BEP maximum ou étant titulaires du diplôme national du brevet. Il ouvre à des métiers d’exécution de type agent administratif dans une mairie, gardien de police municipale, surveillant de prison, sapeur-pompier professionnel, agent d’entretien, ou d’accueil… L’armée (Terre, Air et Marine) peuvent aussi avoir recours aux non-bacheliers.

Vous pouvez également accéder à la fonction publique via le Pacte (parcours d’accès aux carrières de la fonction publique territoriale, hospitalière, d’Etat). Contrat de droit public en 1 ou 2 ans, il permet d’alterner formation et stage. Il est ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans, ayant un niveau inférieur au baccalauréat mais pour lequel vous pouvez toujours tenter votre chance.

 

Travailler dans le privé

De nombreux secteurs d’activité recrutent sans avoir forcément le bac. Hôtellerie, restauration, bâtiment, transports, grande distribution, immobilier… Tous ces secteurs peuvent vous proposer du travail en suivant souvent une formation en interne.

Adressez-vous à Pôle Emploi ou à votre mission locale pour obtenir des conseils dans votre recherche d’emploi et bénéficier de leurs services d’aides aux demandeurs d’emploi.

 

Progresser professionnellement grâce à la VAE ou à la RAEP

La validation des acquis de l’expérience (VAE) est un droit individuel accessible à toute personne justifiant d’au moins trois ans d’expérience professionnelle. Elle permet de demander la validation de son expérience professionnelle acquise durant une activité salariée, non salariée ou bénévole, à partir du moment où son activité est en rapport direct avec le diplôme, le titre ou le certificat de qualification professionnelle visé. La certification souhaitée doit cependant obligatoirement être inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Vous pouvez exercer ce droit que vous soyez en CDI, CDD, intérimaire, fonctionnaire, demandeur d’emploi, ou bénévole. La VAE est accessible sans condition d’âge, de diplôme ou encore de niveau d’études. Définissez bien votre projet professionnel et renseignez-vous sur la certification la plus adaptée en vous adressant à votre agence Pôle Emploi ou à votre Mission locale. Un conseiller vous aidera dans la constitution du dossier de recevabilité et dans son dépôt auprès de l’organisme de certification concerné.

Après étude de votre dossier, l’organisme certificateur vous notifiera la recevabilité ou non de votre demande dans un délai de deux mois. En cas d’absence de réponse passé ces deux mois, cela signifie que votre dossier est refusé.

La reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP) est quant à elle un dispositif permettant d’évaluer et de comparer différentes compétences et aptitudes professionnelles, basé sur des critères professionnels. Elle est destinée aux candidats justifiant non pas un parcours scolaire mais bien une activité professionnelle. Elle permet aux prétendants d’accéder à des emplois de niveau supérieur ou à de nouveaux métiers grâce à une promotion interne. La RAEP concerne également les candidats souhaitant intégrer la fonction publique via les concours externes ou les troisième concours, réservés eux aux personnes justifiant d’au moins cinq ans d’expérience professionnelle exercée dans le cadre d’un contrat de droit privé. L’épreuve de RAEP se divise en deux parties : un dossier écrit dont les détails sont précisés au candidat lors de son inscription, puis un entretien avec un jury qui précède l’oral d’admission.