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Comment aider votre enfant à gérer son stress ?

A l’approche du brevet, la gestion du stress est un facteur déterminant pour la réussite du collégien. Et la tension augmente d’autant que les parents y prennent, volontairement ou non, une part active. A systématiquement vouloir donner des conseils, ou manifester de l’irritation face à ses loisirs ou ses moments de détente, le parent participe à la nervosité de son enfant. Pourtant ce stress, disposition physiologique inévitable, est un mal nécessaire…


A l’opposé d’un bon stress stimulant, qu’il faut savoir maîtriser, l’adolescent va s’exposer à un mauvais stress inhibant : or, certains parents manquent du recul nécessaire pour aborder cette période, et l’adolescent a tendance à se retrancher dans une posture défensive, car il ne se sent pas à la hauteur de ce qui est exigé de lui. Quelle attitude adopter en tant que parent afin que le stress soit correctement géré, tout en évitant d’en engendrer plus encore ?

 

Abordez cette période avec tranquillité

Votre regard est particulièrement important pour votre enfant : il faut qu’il puisse y lire votre soutien, et non votre inquiétude ! Soyez donc un peu plus à son écoute, laissez-le lui-même aborder le sujet, et ne formulez pas d’appréciations trop hâtives. S’il voit que vous vivez cette épreuve avec calme et détachement, et que vous avez confiance en lui, il sera moins anxieux.

 

Et instaurez la confiance

Il faut qu’il puisse facilement s’adresser à vous dans les moments d’incertitude. Vous observerez qu’il parle volontiers à ses camarades de ses difficultés, car il sait que, même quand il commet des erreurs, ils ne le jugeront pas. Essayez d’instaurer ce rapport de confiance qui vous positionnera comme un allié, en évitant de trop le critiquer, et en le félicitant quand il fournit des efforts.

 

Aidez-le à relativiser

Puisqu’il angoisse à la perspective d’un éventuel échec, aidez-le à relativiser : l’avenir de toute une vie repose rarement sur le succès à un simple examen ! Pourquoi ne pas l’envoyer chez un oncle, une tante ou un grand-parent, qui saura regarder l’épreuve avec tout le recul qui convient ?

 

Proposez-lui votre aide

N’hésitez pas à lui proposer votre concours, mais n’insistez pas si vous voyez que cela provoque une réaction hostile. Chaque adolescent a sa façon de réagir face à ce qu’il perçoit comme une agression : s’il accepte de revoir avec vous ses leçons de temps à autres, tant mieux ; mais si vous lui imposez un programme de révisions intense, vous risquez de l’irriter. Inutile aussi de vouloir le materner si, pour une raison ou une autre, il y est réfractaire : cela ne fera qu’augmenter son stress.

 

Après l’effort, le réconfort

Enfin, il est tout à fait indiqué de l’encourager à se détendre ; après une longue période de révisions, ses facultés de concentration vont fatalement diminuer. Alors, plutôt que de le laisser s’enliser dans un stress improductif, accordez-lui de sortir par exemple. Laissez-le voir ses amis, ou faire des activités sportives par lesquelles il évacuera toute sa tension. Il en reviendra non seulement rasséréné, et aura en plus mieux assimilé ses leçons.

Enfin, n’angoissez pas trop non plus : n’oubliez pas que ce n’est pas vous qui passez l’examen !