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Une mention, rien de plus normal ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En moins de dix ans la mention au bac s’est « démocratisée » :
En 2002, 33 % des bacheliers obtenaient leur diplôme avec une mention. Aujourd’hui, toutes séries confondues, ils sont plus de 50 % à pouvoir se vanter de l’acquisition de cette mention.
Les scientifiques en tête pour la mention
Pour ce qui est de l’obtention de la mention les grands champions restent la série S.
Dans la série Scientifique le taux de mention est de l’ordre de 53 %. Avec un tel score elle devance nettement les autres filières.
Arrive en deuxième place la série Economie Sociale (ES) avec un taux de mention de 44,6 %, suivie de près par les littéraires (L) dont 41 % des bacheliers ont décrochés cette valeur ajoutée.
La mention « très bien » reste tout de même plus difficile à remporter : en 2012 seulement 7,5 % des candidats étaient reçus au bac avec la meilleure des metions.
Les options : la solution pour décrocher une mention
Multiplier les options pour acquérir un maximum de points permet souvent de décrocher une jolie mention.
Mais la mention n’est pas accordée à « tour de bras » et les élèves qui l’obtiennent s’en donnent les moyens, l’objectif étant de faire la différence pour accéder à l’école de leur choix.
Si globalement les mentions ont quelque peu perdu de leur prestige, elles restent encore un palier distinctif. Ainsi « assez bien » reste une mention correcte, toutefois le niveau se distingue dès la mention « bien » et « très bien ». Et les grandes écoles se réservent ces candidats-là !
En 2011, le bachelier ayant une note supérieure à 18,25 était directement admis à Science Po Paris. Vue la forte augmentation du nombre de mentions, l'entrée directe à l’IEP parisien via la mention « très bien » a été supprimée en 2013.
Mais la mention « très bien » amène encore des avantages incontestables
L’aide au mérite en est le parfait exemple pour les bacheliers boursiers. Ainsi en 2012, 7990 jeunes diplômés ont pu profiter de 1800 euros annuels pour leurs trois prochaines années d’études supérieures.
Sources et éléments chiffrés complémentaires peuvent être consultés sur cette page du site du Ministère de l’Education nationale et dans cette étude de l’INSEE.
