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Bac, brevet : des parents au bord de la crise de nerfs ?
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Bac, brevet : des parents au bord de la crise de nerfs ?

Mis à jour par Corinne Dillenseger
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Tags TAGS : Examens | Brevet | Bac

Il n'y a pas que les élèves qui stressent face à l'échéance du bac ou du brevet. Les parents ont aussi du mal à cacher leur angoisse. Entre doutes, conseils et tentative de cool attitude, morceaux choisis.

Sophie, maman de Charlotte (bac ES) et de Arthur (en troisième)

« Forcément, je passe le bac et le brevet à la place de mes enfants. Le stress est bien présent mais je le garde pour moi, j'essaye de faire bonne figure, d'être empathique, de jouer mon rôle de soutien. Et pourtant, difficile parfois de ne pas hurler lorsqu'ils sont devant la télé ou sur facebook, au lieu de réviser. Maîtriser mes nerfs devient une bataille quotidienne. J'avoue être peu inquiète pour ma fille. C'est une bonne élève : elle a eu une excellente note l'année dernière à son bac de français. Cela devrait bien se passer pour son bac. Pour mon fils, c'est différent. Il passe son temps à me dire que je ne dois pas m'inquiéter, mais je ne le vois pas travailler son brevet. Je l'ai aidé à faire un rétro planning pour ses révisions mais on est déjà en retard. J'argumente en essayant de lui faire comprendre que réussir permet d'être fier de soi. Je sais qu'il sera malheureux s'il rate cet examen. Parents, si vous avez des recettes pour forcer des enfants à travailler alors qu'ils ne le veulent pas… »

Philippe, papa de Thibault (en troisième)

« Mon fils est relativement autonome, il travaille bien, a une très bonne moyenne et il est confiant. D'après l'outil de calcul des points au brevet, il lui manque juste un ou deux points, un peu plus pour avoir la mention Bien. Ca le rassure. Nous l'avons incité à travailler une heure par jour tous les soirs en plus de ses devoirs habituels. Il se fait des fiches de révisions. Ca devrait aller. Par contre, ce qui m'inquiète un peu, c'est la manière dont il va gérer son stress le jour des épreuves. J'ai peur qu'il se bloque, qu'il perde ses moyens. C'est déjà arrivé dans le cadre de compétitions sportives auxquelles il participait. Il ne faudrait pas que cela se passe lors du brevet…. »

Christiane, maman de Anne, élève en 1ère STMG (épreuve anticipée de français)

« J'essaye de ne pas communiquer mon angoisse à ma fille. Je surveille du coin de l’œil ses révisions, j'ai vu qu'elle avait préparé des fiches mnémotechniques. Elle gère. Je laisse venir calmement ce jour, tout en me projetant déjà : prendre un bon petit déjeuner, espérer que la voiture ne tombe pas en panne, qu’il n’y ait pas de travaux sur la route… J'évite de me ronger les ongles pendant que ma fille la veille, je le sais déjà, va se manucurer les siens avec le souci du choix de la couleur et me demander mon avis sur la meilleure teinte pour ses franges. Cool… »

Florence, maman de Emmanuel, élève en 1ere ES (épreuves anticipées de français et de sciences)

« C'est le troisième dans la famille qui passe son bac. Je suis rodée. Mais il m'est pourtant difficile de ne pas m'énerver lorsque je le vois trainer, prendre un café, être sur son ordinateur ou discuter avec son frère, alors qu'il devrait réviser. Je le renvoie dans sa chambre toutes les cinq minutes mais je suis incapable de savoir ce qu'il y fait. Il me dit que s'il ne travaille pas c'est parce que je le stresse, que je dois le laisser tranquille, mais j'en suis incapable. J'ai pris un professeur pour s'occuper de lui. Cela l'oblige à se lever et à travailler deux heures en continu. Mais en fait ce qui m'inquiète le plus c'est que le français est une matière tellement aléatoire. Il faut tomber sur un texte qui vous inspire et la façon de noter n'est pas du tout rationnelle. C'est un peu quitte ou double… »

Antoine, père de Thomas (Bac S)

« T'inquiète P'pa, je gère… J'ai dû entendre ça des dizaine de fois ces derniers jours. Mais je dois admettre que je "gère" bien moins que lui. Bien sûr, il n'est pas question de lui montrer que j'angoisse. Mon fils est un excellent élève et je ne devrais pas m'inquiéter. Mais c'est plus fort que moi. Il y a toujours ce doute de l'échec possible. C'est important d'avoir le bac ! Alors je joue le papa détendu, décontracté, je demande à mon fils s'il a besoin de moi pour l'aider à réviser, je lui répète souvent qu'il peut compter sur moi pour lui expliquer telle ou telle matière (les maths surtout !). Mais il me dit que tout va bien, qu'il "maitrise". On dirait qu'il en fait presque une affaire personnelle… »

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