Aujourd’hui, quelles sont les sanctions pour les tricheurs ?
Tricher lors d’un examen est illégal et puni par la loi et cela conduit à des sanctions disciplinaires. Le fraudeur se voit refuser l’accès à tout examen pour une durée de 5 ans, en plus de l’annulation de l’épreuve en cours. Il risque aussi une amende de 9 000 € maximum ainsi qu’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans.
Les peines encourues pour fraude ont pour but premier de dissuader les candidats de tricher lors des examens comme le bac.
Attention : n’oubliez pas que le permis de conduire et le code sont tout deux des examens. Donc, si vous trichez au bac, vous ne pourrez pas passer le permis avant 5 ans ! Et bien sur, vous ne pourrez pas accéder aux études supérieures.
Que propose ce projet de décret ?
Ce nouveau décret a pour but de punir plus sévèrement la faute commise par le candidat tricheur. En effet la mention « a triché lors du baccalauréat » pourrait être écrite sur le livret scolaire du fraudeur et y rester ! Cette information a été rapidement modérée par le Ministère de l’Education nationale qui aurait annoncé que « la mention au livret scolaire serait effacée au bout d’un an ». Autre changement, même après la publication des résultats du bac, le tricheur, même s'il est admis, pourrait être poursuivi si la fraude est avérée ultérieurement.
Une sanction plus rude qui se justifie dans une époque où la triche serait de plus en plus présente car facilitée par les smartphones qui possèdent une connexion à Internet.
Ce texte ne devrait pas voir le jour avant quelques temps. En effet, il a été refusé par le Conseil supérieur de l’éducation qui n’a néanmoins qu’un pouvoir consultatif. Affaire à suivre…
Sachez aussi que pour la session 2013 du bac la lutte contre la triche est renforcée, notamment par la généralisation des détecteurs de téléphones portables les 30 académies. Le Ministère a en effet renforcé son dispositif de lutte contre la triche dès cette année.