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Nous vous annoncions ce matin qu’une polémique était en train de naître autour de l’oral de l’épreuve de Français après qu’un syndicat d’enseignant ait rendu public une grille de notation officielle qui invite les examinateurs à noter les élèves sur 24 points et non vingt.
Le syndicat Sud d’Indre-et-Loire s'insurgeant contre ces consignes invitait en effet que ne soit pas oubliée la frontière entre faire preuve de bienveillance envers les élèves et gonfler les notes artificiellement pour faire remonter les scores au classement académique.
Regrettant une nouvelle forme de déstabilisation des candidats au bac, Généviève Fioraso aurait déclaré à l’AFP à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi « qu’aucune consigne n'a été donnée, naturellement, pour qu'il y ait une notation sur 24 », qualifiant même cette idée de « complètement absurde ».
L’académie d’Orléans-Tours a également répondu qu’il s’agissait avec cette grille d’évaluation de faire ressortir plutôt les acquis et connaissances des candidats et qu’un « mode d’emploi » était livré aux examinateurs pour qu’ils utilisent correctement cette grille en ne dépassant pas 10/10 pour noter chacune des deux parties des compétences. L’académie a aussi rappelé qu’après les notations, il y a une harmonisation des notes… ce qui rendrait inutile cette surnotation supposée.
Quoi qu'il en soit, les notes de l'épreuve anticipée de Français comme les autres résultats du bac seront publiés le 5 juillet prochain.
