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Pour Vincent Peillon la réforme du lycée n’est pas satisfaisante
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Pour Vincent Peillon la réforme du lycée n’est pas satisfaisante

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Entamée depuis plus de deux ans, la reforme du lycée général et technologique peine à convaincre pleinement. Cela conduit Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, à proposer de nouvelles mesures à mettre en place pour l’avenir du bac.

Le constat du ministre de l’Education nationale

Améliorer l'orientation et rééquilibrer les séries en classe de première, sont les deux objectifs principaux de la réforme du lycée général et technologique lancée en 2010 par Luc Chatel sous la précédente majorité présidentielle.

Selon le ministre actuel de l'Education nationale, Vincent Peillon, la reforme du lycée n’a pourtant pas permis de rééquilibrer les filières. Ce dernier soutient l’idée que la filière scientifique (S) reste l’unique filière d’excellence. Elle se trouve donc prise d’assaut par tous les profils, même les non-scientifiques, pour sa dimension prestigieuse, au détriment notamment de la série littéraire (L).

Ainsi, selon Vincent Peillon, la reforme des lycées lancée par son prédécesseur n’a pas eu l’effet escompté. Il avoue tout de même qu’elle n’est pas à rejeter en bloc, certaines mesures de bon sens n’étant pas à remettre en cause. Il fallait aussi attendre que la réforme engagée s’achève avant d’engager de nouvelles modifications du système scolaire.

Fraudes, aménagement, restructuration, vers un nouveau discours sur le bac

Entre son discours sur la fraude et l’aménagement de la réforme du bac, le ministre tient des propos nouveaux.

A l'initiative du ministère, une campagne « antifraude » au bac a ainsi été lancée sur des sites Internet destinés aux jeunes.

Par ailleurs le ministre défend l'idée de la mixité et du tronc commun dans la réforme du lycée. Il plaide ainsi pour que la réunion des filières soit un axe d'une nouvelle réforme à venir. Il entend au moins garder des langues vivantes dans toutes les filières ainsi qu’une épreuve orale.

Concernant l’avenir du baccalauréat, le ministre évoque par ailleurs les idées d’un allègement des épreuves et du passage de certaines épreuves en contrôle continu. Il souhaite aussi intitier une reconquète du mois de juin, cette période de l'année scolaire étant très affectée par les examens qui s'y déroulent.

A moins d’une semaine des écrits du bac, qui commencent le 17 juin par l'épreuve de philosophie, Vincent Peillon a tenu a rassurer les candidats qui doivent être confiants : il n’y a pas de difficulté particulière et les résultats de ce bac 2013 devraient être bons…

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