Revaloriser l’économie
Cosignée par une trentaine de personnalités de l'enseignement et de la recherche, de l'économiste Daniel Cohen à l'historien Pierre Rosanvallon la lettre adressée à Vincent Peillon demande une mise en valeur du cours d’économie.
Dans ce courrier, les signataires appellent ainsi de leurs vœux une hausse du nombre d’heures de cours et l’éventualité pour les professeurs d’enseigner à des effectifs d’élèves réduits, pour renforcer la place des SES dans l’enseignement secondaire.
En effet, les professeurs expliquent la difficulté de sensibiliser les élèves avec seulement une heure et demie de cours par semaine.
Trois ans après la réforme de Luc Chatel, où des allègements de programmes en première et terminale ont été décidés, l'association des professeurs de sciences économiques et sociales continue son action.
Dit « enseignement exploratoire » le cours de SES mérite mieux, et l’Apses préconisent également une meilleure définition du statut des sciences sociales. Ainsi avec plus de 85% des élèves qui choisissent le cours de SES en arrivant au lycée, en seconde, selon l’Apses, il apparait logique que cette matière intègre le tronc commun du lycéen.
L’économie un sujet d’intérêt général ?
Aujourd’hui, l’exposition à l’économie est quasi permanente, à la télévision, dans les journaux… les élèves et les étudiants sont entourés de notions complexes comme celles de « dette publique » ou de « déficit commercial ». Un enseignement plus poussé dans cette matière permettrait de mieux les appréhender.
Au final, l’association se donne pour but de permettre aux élèves de comprendre le monde dans lequel ils vivent. Avec un moindre ambition, cela peut commencer par les aider à appréhender plus facilement d'autres enseignements qu'ils reçoivent au lycée et à réussir leur bac.