Toutes les académies et toutes les disciplines sont concernées
Bac 2013 : dans l’académie d’Orléans Tours, des consignes qui demanderaient aux professeurs de français d'adopter un barème de 24 sur 20 a rouvert la polémique dans le monde de l’éducation et au-delà.
Afin d’améliorer les résultats des élèves et donc ceux de l’académie toutes les moyens seraient bons pour gonfler les notes. Mais cette méthode cache des symptômes plus graves qui concernent directement l’utilité du fameux baccalauréat.
Certificat de fin d’études à l’origine, le bac est l’examen d’entrée dans l’enseignement supérieur. Aujourd‘hui il n’est plus organisé par les universités et avec le développement de ces pratiques on est en droit de s’interroger sur sa véritable sélectivité.
Mais la méthode ne plait à tout le monde
Remonter les notes en évaluant les copies sur un barème supérieur à 20 est devenu une pratique de notation quasi incontournable. Or, certains font entendre leur mécontentement face à ce genre de méthodes.
Le Snalc, syndicat d’enseignants du secondaire, attaché au caractère national du bac, condamne le comportement des académies qui font pression sur les correcteurs pour effectuer de tels arrangements. Le Snes, principal syndicat du secondaire se révolte également contre les pressions effectuées.
Plus aucun examen n’échapperait à cette pratique
Relever les notes, positiver la notation, arrondir, ne pas comptabiliser les erreurs mineures, étirer la notation, si elle n’est pas nouvelle, la pratique du surnotage semble se propager. Après le bac c'est le brevet des collèges qui serait aussi concerné. Ainsi pour l'épreuve d'histoire des arts du brevet des collèges, une recommandation aurait circulé demandant d'éviter les notres en dessous de 14 sur 20.
Aujourd'hui encore les consignes concernant la notation perdurent : ainsi les notes ne doivent pas être trop défavorables ou sélectives, comme si l'unique but était une course aux taux de réussite !