Pour rappel, 678 000 candidats étaient présents aux épreuves du bac 2013 :
49 % dans les séries générales, 21 % dans les séries technologiques, 30 % dans la voie professionnelle.
Avec 86,8 % d’admis le taux de réussite global au baccalauréat 2013 affiche une progression de 2,4 points par rapport à 2012. Attention, les résultats de l’académie de la Martinique où les épreuves ont été reportées d’une journée pour des raisons météorologiques ne sont pas comptabilisés.
Le taux de réussite au baccalauréat général s’établit à 91,9 % (soit + 2,3 points par rapport à 2012) avec :
90,9 % de réussite en bac L (+4 points), 91,5 % en bac ES (+2,4 points), 92,5 % en bac S (+1,8 point).
Le taux de réussite au baccalauréat technologique s’établit à 86,4 %, (+ 3,2 points par rapport à 2012) avec :
92,2 % de réussite (+7,2 points) pour les séries technologiques industrielles, 84,7 % en 2013 (+1,8 point) pour les séries technologiques tertiaires.
Le taux de réussite au baccalauréat professionnel se stabilise à 78,5 % après une forte baisse depuis 2009 qui laissait même penser que ce taux pouvait continuer à baisser cette année.
Au final, 73 % des jeunes de cette génération sont bacheliers. Pour faire une comparaison pertinente, il faut remonter à l’année 2010 où le pourcentage de bacheliers dans une génération s’élevait à 65 %. Le ministère rappelle en effet que si le taux était de 76,4 % en 2012, et de 70,8 % en 2011, ces taux comportaient un biais conjoncturel dû à la cohabitation des deux cursus de la voie professionnelle.
Concernant les mentions au bac, 2013 est également une année record puisque 43,6 % des candidats au bac obtiennent une mention, soit 4,6 points de plus qu’en :
25,7 % des bacheliers ont obtenu une mention assez bien (26,4 % en bac général), 12,2 % ont été reçus avec une mention bien (17 % en bac général), 5,7 % décrochent le bac avec mention très bien (10,5 % en bac général).
Seul le secteur agricole de la filière professionnelle connait une baisse de la proportion de candidats obtenant une mention au bac.
Rappelons aussi que les bacheliers qui ont obtenu une mention très bien cette année ne bénéficieront plus d'une bourse au mérite de l'enseignement supérieur.
Pour le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon qui a « félicité les élèves et leurs enseignants pour ces très bons résultats de l’ensemble des voies du lycée », tous les voyants sont au vert. Avec un tel taux de réussite on peut néanmoins s’interroger sur la pertinence du bac, sur le niveau qu'il sanctionne et au final son objectif, notamment au regard de l’important taux d’échec des élèves une fois entrés dans l’enseignement supérieur.