Bientôt un prix Nobel pour l’éducation ?

Mis à jour par Sandra Desmidt
le 25/09/2013

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Le projet, devrait bel et bien voir le jour. Le « Prix Minerva », d’une valeur de 500.000 dollars, récompensera chaque année un professeur, le « plus innovant » ayant développé une pédagogie « extraordinaire ». Le Minerva Project valoriser "l'enseignement" et "la transmission de savoirs"

L’éducation ne devrait plus tarder à avoir son prix Nobel, aux côtés de la physique, de la chimie, de la médecine, de la littérature ou de la paix. Ainsi, chaque année un enseignant à la pédagogie la plus « extraordinaire » se verra remettre le prix attribué aux personnalités « ayant apporté le plus grand bénéfice à l'humanité ». Ben Nelson, homme d’affaire américain, a décidé de créer le « Prix Minerva » décernant chaque année 500 000 dollars à un professeur « innovant ».

Ainsi, il espère bien faire de cette récompense le "Nobel de l'Education". L’objectif de cette récompense est d’accélérer le développement et la transformation de l'éducation, en valorisant les véritables acteurs qui contribuent à faire avancer les choses.

Le trophée sera décerné par la Minerva Academy, une organisation à but non-lucratif qui sera dirigée par Roger Kornberg, professeur de médecine à Stanford et Prix Nobel de chimie en 2006. La composition du jury sélectionnant le vainqueur sera variable et le lauréat sera invité à y participer l'année suivant sa récompense.

Le prix Minerva s’inscrit dans le cadre d’un projet : la Minerva University.

Le prix Minerva vise également à promouvoir une université d’un genre nouveau. Intitulé la "Minerva University" elle serait dirigée par Roger Kornberg, professeur de médecine à Stanford et Prix Nobel de chimie 2006. A l’entrée il est déjà prévu une sélection extrêmement stricte digne des grandes écoles telles que Harvard ou Yale.

L'université, dont l'ouverture est prévue en 2015, proposera l’ensemble de ces cours en ligne, afin de renforcer le suivi personnalisé des étudiants. La première promotion devrait compter entre 200 et 300 élèves, qui seront hébergés dans des bâtiments dédiés, mais seront amenés à changer fréquemment de ville et de pays d’accueil durant les 4 années de leurs cursus ; San Francisco, Pékin, Sao Paulo et Paris sont déjà évoquées.