Créations de parcours « individualisé »
Pour faire face à la situation et améliorer les taux de réussite, des universités françaises se sont lancées dans la création de parcours par niveaux. En effet ces dernières tentent d’améliorer le taux de réussite des étudiants en repensant leur fonctionnement.
L’université de la Rochelle met par exemple en place cinq semaines d’intégration, durant lesquelles, les étudiants seront évalués afin d’être placés dans le parcours approprié. On retrouve quatre types de parcours, celui d’excellence, le classique, le renforcé et celui de réorientation. Selon les situations et leurs envies, les étudiants, peuvent changer de parcours en cours d’année.
Le fonctionnement des quatre parcours à La Rochelle
Le parcours d’excellence cible les étudiants les plus motivés et les plus à l’aise. Ce parcours propose des enseignements supplémentaires, une charge de travail de 10 à 20h supplémentaire que le cursus normal. Le parcours classique n’est pas nouveau il s’agit du parcours traditionnel, rien ne change. Le parcours renforcé divise les enseignements de première année sur deux ans. Ce programme n’a pas d’incidence pour les élèves boursiers. Le parcours de réorientation : les étudiants en mal d’orientation peuvent choisir une autre licence, un DUT, BTS, ou faire des stages de découverte, tout cela en validant un semestre à l’université.
Ailleurs, d’autres parcours voient le jour
L’université de La Rochelle n’est pas unique dans son genre. L’université Rennes 1 en licence de biologie, propose des stages de rentrée pour faciliter la transition entre le lycée et l’université. L’université de Strasbourg, elle, offre un programme appelé Tremplin Réussite. Durant cinq mois les étudiants devront suivre des cours d’orientation, avec au programme une meilleure connaissance de soi et des sessions de coaching, ainsi qu’un stage en entreprise, d’au moins quatre semaines, à la fin duquel ils obtiennent un Diplôme Universitaire (DU) délivré par l’Université de Strasbourg.
Par ailleurs, des mesures plus simples restent tout aussi efficaces, comme le parrainage des étudiants en L1. Un enseignant-référant ou un tuteur attribué aux L1 permet souvent un bon accompagnement dans les TD et le système universitaire.