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Trop peu de bons élèves en maths
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Trop peu de bons élèves en maths

Mis à jour par Corinne Dillenseger
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Tags TAGS : Examens | Chiffres | Lycée

On savait déjà que les lycéens français avaient des difficultés en mathématiques. On découvre aujourd’hui que même les bons élèves sont moins forts que ceux vivant dans d’autres pays.

Les mathématiques sont la bête noire des élèves français de 15 ans. 22,4% d’entre eux ont de vraies difficultés dans cette matière, selon l’étude PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), menée en 2012. Ce score place d’ailleurs la France à la 19ème place sur les 34 pays de l’OCDE.

Mais qu’en est-il des jeunes français ayant de meilleurs résultats en maths ? Une analyse du Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP), basée sur PISA 2012, vient de révéler que seulement 13% des élèves sont bons (au-dessus du niveau 5) en maths contre 19,5% en Belgique ou 17,5% en Allemagne. Ce qui place la France à la 15ème place. En sciences, le taux tombe à 8% contre 12% en Allemagne ou 17% en Finlande.

En résumé, comparée à d’autres pays, la France compte beaucoup d’élèves en difficulté et trop peu de bons élèves, en maths comme en sciences. Et ces résultats semblent indépendants de la catégorie socio-professionnelle des parents. Toujours selon le CGSP, les élèves français dont les parents sont cadres ont un moins bon niveau que les jeunes allemands dont les parents sont des techniciens.

Plus que le déterminisme social, ce serait le contexte d’apprentissage « moins exigeant » en France qui expliquerait ces résultats. Par exemple, les cours de maths sont basés sur le contenu des manuels scolaires et s’inspirent moins de la vie réelle, ce qui est moins le cas dans les autres pays (Allemagne, Finlande…).

Que faire ? Le CGSP propose quelques pistes : mettre en place assez tôt des options d’approfondissement ou encore revoir le niveau d’exigence quitte à avoir des programmes moins exhaustifs. Des propositions dont pourrait peut-être s’inspirer l’Education nationale, la refonte des programmes scolaires étant prévue en 2015.

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