Avec les nouvelles technologies, les méthodes de triches se sont diversifiées. Le classique regard sur la copie du voisin semble bien dépassé. Aujourd’hui avec, les smartwatchs (montres connectées) et les smartphones, la triche se décline en version 2.0, obligeant les établissements organisateurs du bac à installer des détecteurs électroniques dans les salles d’examens.
Rappelons que pendant les épreuves du bac, il est interdit :
- d’utiliser un appareil pour échanger et consulter des informations (type téléphones portables, smartwatchs, agendas électroniques)
- d’utiliser un appareil d’écoute de fichier audio (ipod, mp3, mp4)
- de discuter avec ses voisins
- d’utiliser des documents personnels (antisèches)
- de se faire remplacer par une autre personne (lors de la session 2013, une mère avait passé l’épreuve d’anglais à la place de sa fille)
Dans sa politique de lutte contre la fraude, le ministère de l’Éducation nationale a décidé en 2013 de renforcer les sanctions prévues en cas de fraude.
Si vous êtes pris en flagrant délit de triche, vous risquez :
- le blâme avec inscription au livret scolaire
- la privation de toute mention au baccalauréat
- l’interdiction de repasser le bac pendant 5 ans maximum
- l’interdiction de suivre des études supérieures pendant 5 ans maximum.
- la prison (maximum 3 ans) et une amende de 9 000 euros (loi du 23 décembre 1901, modifiée en 2002)
La meilleure méthode pour réussir votre bac est encore de bien réviser !