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Après les lycéens, c’est au tour de près de 800 000 collégiens de plancher sur un examen : le fameux brevet qui clôt l’année de troisième.
Pendant deux jours, jeudi 26 juin et vendredi 27 juin 2014, les élèves seront évalués sur trois matières * : le français, les mathématiques et l’histoire-géo-éducation civique. En mai dernier, ils ont déjà passé l’oral en histoire des arts. Les notes de ces quatre épreuves comptent pour 40% dans l’obtention du brevet. Les 60% restants proviennent du contrôle continu. Grâce à cet outil de calcul, les candidats peuvent même déjà connaître le nombre de points acquis et le nombre de points restants à décrocher pour avoir le brevet.
Petite nouveauté cette année, les élèves ne pourront plus compter sur la note de la vie scolaire pour booster leur moyenne. Celle-ci a en effet été supprimée début janvier 2014.
Avec ou sans mention
Comme son grand frère le bac, le diplôme national du brevet (DNB) peut s’accompagner d’une mention. Pour les collégiens boursiers, elle peut même déboucher sur une bourse au mérite. Mais contrairement au bac, un échec au brevet n’empêche pas de passer dans la classe supérieure.
L’enjeu est donc moins fort pour les candidats. Ce qui n’empêche pas les parents de 3ème de rester attachés à ce rite de passage. Certains font même du taux de réussite au brevet un critère important lorsqu’il s’agit de choisir un collège (lire notre dossier : Bien choisir son collège et le palmarès des collèges 2014). Précisons aussi que réussir le DNB permet de se présenter à certains concours de la fonction publique. Néanmoins l’avenir de cet examen dans sa forme actuelle reste incertain : le Conseil supérieur des programmes de l’Education nationale appelait début juin à réformer le brevet en profondeur.
* Les candidats libres passent six épreuves sur trois jours.
