Depuis le 1er décembre 2014, l’encadrement des stages et les droits des stagiaires sont différents. Plusieurs améliorations ont été votées pour que ce premier contact avec le monde professionnel se passe au mieux entre les lycéens et étudiants d’un côté, et les entreprises de l’autre.
Des stages mieux payés
523 euros par mois : c’est le montant de l’indemnité minimale et obligatoire pour les stages de plus de deux mois, soit une augmentation de 87 euros. Cette hausse se fera en deux temps : 10% à partir du 1er décembre 2014 et 10% à partir du 1er septembre 2015. La gratification est exonérée d’impôt sur le revenu.
Des abus sanctionnés
Plus question d’occuper le poste d’un salarié. Les employeurs récalcitrants devront payer une amende de 2000 euros par stagiaire. Un quota de stagiaires va être fixé pour limiter leur nombre dans les entreprises.
Des heures de travail encadrées
35 ou 39 heures par semaine, et pas une de plus ! Le stagiaire travaillera le même nombre d’heures que les autres salariés de l’entreprise.
Les mêmes avantages que les salariés
Tickets restaurants, accès à la cantine de l’entreprise si elle existe, remboursement des frais de transport : les stagiaires bénéficieront des mêmes avantages que les salariés si leur stage dure plus de deux mois. Et ils auront droit aux mêmes congés et autorisations d’absences.
Des stages limités
Un stage doit durer 6 mois consécutifs dans la même entreprise pour ne pas entrer en concurrence avec l’apprentissage ou l’alternance. Et les cursus qui ouvrent droit à des stages doivent comprendre au moins 200 heures de formation.
Des stagiaires accompagnés
Les établissements devront aider les lycéens ou les étudiants à trouver l’entreprise qui les accueillera, centraliser les offres et préparer les futurs stagiaires à l’entretien. Le stagiaire sera suivi régulièrement par un enseignant-référent et par un tuteur dans l’entreprise.