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Passer le CAP ou le BEP coûte cinq euros en Ile-de-France
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Passer le CAP ou le BEP coûte cinq euros en Ile-de-France

Publié par Corinne Dillenseger
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Tags TAGS : Examens | CAP / BEP

L’information vient d’être révélée par le journal Libération. Dans les académies de Paris, Créteil et Versailles, les candidats au CAP et au BEP doivent débourser cinq euros pour passer les épreuves. Une pratique illégale alors que la gratuité des examens jusqu’au bac est totale depuis 2000.

En général, les candidats aux épreuves d’un CAP ou d’un BEP n’ont pas besoin de payer pour passer cet examen. Or il en va différemment en Ile-de-France où les élèves doivent dépenser cinq euros pour s’inscrire. La nouvelle a été dévoilée aujourd’hui par le journal Libération.

Pourtant la pratique est effective depuis 2009 dans les académies de Paris, Créteil et de Versailles par l’intermédiaire du Siec, le service inter-académique des examens et concours. C’est la sénatrice Brigitte Gonthier-Maurin qui a levé le lièvre il y a un an lors d’une question au gouvernement. La vice-présidente de la commission de l’éducation au Sénat indique alors que réclamer aux familles la somme de cinq euros est "en totale contradiction avec le principe de gratuité des examens, rappelé par un rapport de l’inspection générale de 2002 où il est indiqué que, depuis l’an 2000, date de la circulaire sur la gratuité scolaire, « la gratuité des examens est complète à tous les niveaux de l’enseignement scolaire : CAP/BEP, diplôme national du brevet, baccalauréat ».

La Dgesco, la direction générale de l’enseignement scolaire est alors chargée d’enquêter sur cette "discrimination" qui pour la sénatrice "vient injustement pénaliser des élèves qui, souvent, appartiennent à des milieux socio-professionnels défavorisés". Elle confirme d’ailleurs n’avoir reçu aucune réponse de la Dgesco à ce jour.

L’information a aussitôt fait bondir le syndicat de personnels de direction, le Snupden FSU. Interrogé par Libération, son secrétaire général Eric Mansencal estime que "l’Education nationale, par le biais du Siec, organise le racket d’un certain nombre d’élèves". De son côté, le directeur du Siec Vincent Goudet indique que l’argent réclamé sert aux frais d’inscription et non aux frais d’examen. Et d’ajouter que "la quasi-totalité des académies perçoivent des participations aux frais d’examen" selon une enquête de la Dgesco… non publiée à ce jour.

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