Si vous avez entre 16 et 25 ans, que vous préparez un CAP, un BEP, un Brevet Professionnel, un Bac Pro ou un BTS, et que vous cherchez un contrat d’apprentissage, pensez à envoyer votre candidature à une administration publique. A partir de septembre 2015, la fonction publique va recruter 4 000 jeunes et 6 000 un an plus tard, soit 10 000 d’ici 2017.
Toutes les administrations et les services de l’Etat sont appelés à accueillir des apprentis : les conseillers régionaux, les départements, les villes, les universités, les lycées, les agences sanitaires, les musées, les HLM, les chambres d’agriculture, les chambres de commerce et d’industrie…
Des offres d’apprentissage sont mises en ligne sur le site du ministère de la Fonction publique. Elles concernent des postes dans différents domaines : juridique, ressources humaines, informatique, communication, restauration, métiers d’art, maintenance, mécanique…
Quelles différences entre un contrat d’apprentissage dans le privé et dans le public ?
Que ce soit dans une entreprise privée ou une administration publique, l’apprenti alterne cours théoriques à l’école et formation pratique tout au long du cursus. La durée du contrat est de 1 à 3 ans en fonction du temps de la formation et du diplôme. Pas de changement non plus au niveau de la rémunération. Le jeune est payé entre 25% et 78% du Smic, et est suivi par un maître d’apprentissage qui dans le cas d’une administration, est un fonctionnaire. Par ailleurs, l’apprentissage est pris en compte pour le calcul de la retraite. Dans certains cas, l’apprenti doit aussi déclarer ses revenus aux impôts.
La principale différence entre privé et public se situe à la fin du contrat d’apprentissage. Généralement, le jeune se fait embaucher par l’entreprise d’accueil. Dans une administration, il doit passer un concours de la fonction publique. S’il le réussi, il ne pourra pas pour autant faire valoir son ancienneté en tant qu’apprenti… Reste l’avantage d’avoir pu se former à un métier et de valoriser cette expérience sur un CV.