L’épreuve orale
L’examinateur utilise le "descriptif" qui comprend les textes sur lesquels vous pouvez être interrogé ainsi que des documents complémentaires qui serviront de guide pour l’entretien. L’épreuve orale permet de vérifier vos connaissances, votre sensibilité littéraire, votre culture personnelle, votre niveau de langue et votre capacité de dialogue.
Préparer l’oral de français efficacement
Mémorisation Sur des fiches cartonnées (petit format, transportable), faites dans un premier temps l’effort de vous souvenir des plans (I, 1, a) proposés par votre professeur sans regarder vos notes (ne faites aucune phrase, juste des tirets), puis reprenez votre cours et ajoutez ce qui pourrait manquer. Vous devez savoir ces plans par coeur.
Le plan minute Quand vous connaissez tous vos plans par coeur, inventez trois problématiques pour chaque texte. Puis, en 1 minute, cherchez un plan non détaillé qui réponde à chaque problématique (I, 1). Il faut en effet que vous vous habituiez à manipuler le plan initial dans tous les sens pour être capable de répondre à la problématique de l’examinateur. Tout ce qui a été dit en classe est réutilisable, c’est une question de hiérarchisation du plan. Mieux vous connaîtrez votre plan initial, mieux vous vous adapterez.
S’entraîner à l’oral Choisissez un texte que vous avez du mal à maîtriser, une de vos problématiques et faites comme si c’était le jour J. Pendant 20 minutes préparez votre explication. Il faut vous habituer à relever rapidement les idées essentielles. Vous n’aurez pas le temps de tout écrire, en particulier les exemples que vous devez citer pour justifier votre idée. Les surligneurs vous permettent de faire des allers-retours rapides entre le texte et votre brouillon.
N’oubliez pas que la première impression pour l’examinateur est très importante. S’il voit que vous avez réellement préparé votre exposé, son jugement sera favorable. Au bout des 20 minutes de préparation (jouez le jeu, il faut vous habituer à gérer votre temps), faites votre exposé à voix haute. Enregistrez-vous (vidéo ou audio) : vous vous rendrez compte de vos tics de langage, de vos silences, de vos répétitions. Vous prendrez conscience de parler trop vite, ou trop doucement ou trop fort.
Assurer le jour J
Avant l’épreuve Tout ce qui permet d’éliminer le stress est bon à prendre ! Faites un repérage la veille si vous n’êtes pas convoqué dans votre établissement (tenez compte des embouteillages). Le jour J, arrivez 15 minutes en avance. Huit candidats sont convoqués par vague de deux heures. Préparez-vous à attendre longtemps ou à passer tout de suite !
Evitez les révisions de dernière minute. Si vous y tenez vraiment, la lecture de vos petites fiches mémo suffira. Ne rentrez dans la salle que lorsqu’on vous y autorise. Soyez poli, jetez vos chewing-gum, enlevez votre veste.
Pendant l’épreuve Présentez à l’examinateur votre liste de textes, proposez-lui le double du texte qu’il choisira pour vous (normalement il en a reçu un jeu) : ne demandez surtout pas à en changer. Faites-vous expliquer la problématique si vous ne la comprenez pas. Allez vous asseoir à la place qu’il vous indiquera et "enfermez-vous dans une bulle" : un autre candidat passe en même temps que vous. Ne vous laissez pas distraire par ce qu’il dit.
Dans un premier temps indiquez sur la feuille de brouillon le plan du texte que vous avez appris par coeur, puis voyez comment vous pouvez l’utiliser pour répondre à la problématique. Vous devez écrire sur votre texte (couleur, notes, etc.). Pendant l’entretien, on n’attend pas de vous un deuxième exposé mais une discussion intelligente avec l’examinateur en montrant que vous avez des connaissances. Ne demandez pas votre note à la fin, il est interdit de la donner.
L’oral est un exercice difficile qu’il ne faut pas prendre à la légère et pour lequel il faut s’entraîner régulièrement. Plus vous vous sentirez prêt et moins vous serez stressé. Bon courage !
