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Dernier trimestre : éviter l’échec au bac et le redoublement

Si les mots "troisième trimestre" sonnent comme une épée de Damoclès pour votre enfant, ne vous inquiétez pas, il n’est pas le seul. En effet, entre l’incertitude de passer dans la classe supérieure et le risque d’échec au bac, tous les lycéens amorcent actuellement une période très stressante. Alors si les résultats de votre ado ont jusqu’à présent laissé à désirer ou que ses profs l’ont mis en garde, il va falloir l’aider à mettre la gomme au troisième trimestre !


Etre vigilant

La première chose à faire est de dresser ensemble un bilan du deuxième trimestre. Prenez le bulletin de votre enfant et cernez-en les points faibles.

Analyser ses notes Avant tout, relativisez en comparant ses moyennes avec celles de la classe. Cernez les matières problématiques et demandez-lui comment il pense que ses résultats pourraient s’améliorer. Fixez ensuite des objectifs précis et réalistes.

 

Prêter attention aux appréciations Elles permettent de mieux comprendre les notes, et de déterminer si votre enfant a plutôt :

  • un problème de comportement (bavardage, inattention). Dans ce cas, suggérez-lui en premier lieu de se séparer de ses camarades, et de se mettre devant.
  • un manque d’investissement : le commentaire typique étant "Peut mieux faire !". Il faudrait alors qu’il se compose un programme costaud et que vous contrôliez ses devoirs.
  • des difficultés plus sérieuses de compréhension, qui nécessitent un travail personnel approfondi voire un stage de remise à niveau.

 

Rencontrer les enseignants

Prenez rendez-vous ensemble avec le professeur principal de votre enfant. Celui-ci pourra vous aiguiller et orienter les efforts de votre ado. N’hésitez pas à lui poser toutes vos questions.

 

L’aider à réussir son troisième trimestre

Soyez ferme ! Annoncez à votre enfant qu’il pourra se relâcher pendant les vacances d’été, mais que jusqu’au mois de juin il va devoir mettre le paquet.

Rappelez-lui tout d’abord les enjeux en voyant à long terme : parlez de ses projets d’orientation professionnelle, et faites-lui comprendre que ces trois mois à venir sont une pierre importante dans l’édifice de son avenir.

Puis remotivez-le : arrivé aux beaux jours, avec l’accumulation des cours, il est normal que votre enfant ait tendance à baisser les bras devant l’ampleur de la tâche ! Les sorties à petite dose et autres plaisirs l’aideront à mettre le pied à l’étrier.

Si votre enfant doit se remettre à niveau dans certaines matières, il doit exploiter son temps libre (week-end, vacances) pour réapprendre ses leçons, refaire les exercices qu’il n’avait pas compris, et en faire d’autres (trouvés dans son manuel, sur Internet, ou demandés à son prof). Il peut se faire aider par un copain plus fort, ou s’inscrire au cours de soutien au lycée. Envisagez également de lui faire suivre des cours particuliers.

Pour les futurs bacheliers, concoctez ensemble un programme de révisions, qui alterne les matières qui lui plaisent et celles où il se sent moins à l’aise. Encouragez-le à faire des fiches synthétiques claires et colorées. Pourquoi pas établir un rituel au cours duquel tous les soirs, un membre de la famille l’interroge en piochant une fiche au hasard ? Encouragez-le également à réviser de temps en temps avec ses amis, si cela lui semble constructif.

Enfin, soignez son rythme de vie : délestez-le temporairement des tâches quotidiennes, pour le laisser souffler en dehors de ses révisions. Mitonnez-lui de bons petits plats, encouragez-le à faire du sport en plein air au moins une fois par semaine et à bien dormir !

 

Se préparer au pire au cas où

Néanmoins, soyez réaliste : mieux vaut envisager également un "plan B" pour ne pas vous laisser surprendre.

Penser au redoublement En général, c’est dès la fin du deuxième trimestre que l’équipe enseignante vous fait part de son incertitude face au passage dans la classe supérieure.

Parlez-en en famille et décidez de votre démarche si le conseil de classe propose le redoublement. Ainsi, votre ado sera préparé psychologiquement, vous aurez eu le temps de dédramatiser la situation, et de peser le pour et le contre.

D’autre part, en cas de désaccord, vous aurez préparé vos arguments pour faire appel. Sachez en effet que vous ne disposerez que de trois jours ouvrables pour le faire après le conseil.

Pas le bac : quelles solutions ? Tout d’abord, informez-vous sur les modalités du rattrapage : il est possible que votre enfant passe de justesse et dans ce cas, il n’aura que peu de temps pour se préparer aux épreuves !

En cas de recalage, sachez qu’il est possible pour votre enfant :

  • de refaire sa terminale dans son lycée et de repasser le bac.
  • de s’inscrire (rapidement) dans un autre lycée.
  • de passer le bac en candidat libre, à condition qu’il ait de la volonté et de l’autonomie.
  • de commencer ses études sans le bac. Incitez votre enfant à prendre rendez-vous avec un conseiller d’orientation compétent qui pourra lui indiquer les solutions qui s’offrent à lui. Contactez celui de son lycée ou le Centre d’Information et d’Orientation (CIO) le plus proche.

L’important est de lui faire toujours sentir que vous avez confiance en lui, et ce, qu’il réussisse ou qu’il échoue. Valorisez ses efforts et relativisez l’importance de l’examen ou du passage dans la classe supérieure : tout le monde n’emprunte pas la même voie pour parvenir au succès