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Philo au bac : les 5 erreurs à éviter

Casse-gueule l’épreuve de philo au bac ? Pas forcément, mais ça peut le devenir si vous commettez l’une des erreurs les plus répandues dans les copies du bac. France-examen a répertorié pour vous les 5 erreurs à ne pas commettre si vous voulez gagner des points en philo.


Erreur n°1 : se précipiter sur un sujet

Lors de l’épreuve de philo, vous avez le choix entre 3 sujets dont deux dissertations et un commentaire de texte. Ce choix s’avère déterminant pour le bon déroulement de l’épreuve : changer de sujet au bout d’une heure parce que vous êtes dans l’impasse risque fort de tourner à la catastrophe. Aussi, prenez un quart d’heure au début pour bien lire les 3 sujets et déterminer celui sur lequel vous aurez le plus à dire.

Erreur n°2 : comprendre le sujet qu’à moitié

En philosophie, tous les mots comptent ! Aussi, passez au crible le sens de chaque mot qui compose l’énoncé du sujet, la syntaxe (Est-il accompagné d’un article défini ou indéfini ? Marque-t-il une interrogation ou une négation ? Le verbe est-il à l’infinitif ? A la première ou troisième personne du singulier ? Etc.). C’est seulement en procédant ainsi que vous vous assurerez une parfaite compréhension du sujet et pourrez formuler le problème posé.

Erreur n°3 : introduire sa copie par une banalité

Qu’on se le dise, introduire votre devoir par « De tout temps… » ou « Platon, grand philosophe de l’Antiquité grecque… » risque fort d’agacer votre correcteur d’entrée de jeu. Avec une telle introduction, c’est mal parti pour lui prouver que vous pouvez raisonner par vous-même.

Erreur n°4 : ne pas assez se méfier du hors sujet ou de la paraphrase

Le hors sujet en dissertation et la paraphrase en commentaire de texte sont les pires ennemis du candidat en épreuve de philo. Bien souvent le hors sujet vient du fait que les candidats récitent leurs cours sans adapter leurs connaissances au sujet, or, il est peut probable que le cours colle parfaitement avec l’énoncé du sujet de l’épreuve. Pour éviter de tomber dans ce travers, il convient avant toute chose de bien s’assurer que l’on a compris le problème posé et de tenter d’y répondre le plus précisément possible. Quant à la paraphrase, elle devient évidente dès l’instant où le candidat ressort régulièrement dans sa copie des expressions comme : « l’auteur pense que », « l’auteur dit que », « comme l’exprime l’auteur »…

Erreur n°5 : donner une opinion tranchée

Un devoir de philosophie ne doit pas ressembler à une discussion de café du commerce. Ce n’est pas votre avis sur le sujet que le correcteur souhaite lire, ni des réponses toutes faites. Les problèmes philosophiques méritent des réponses nuancées et parfaitement argumentées. Méfiez-vous plus particulièrement des sujets qui pourraient déclencher un débat passionné, il vous faudra prendre du recul par rapport à vos propres réactions.

A ne pas oublier…

Et bien sûr, on ne le répétera jamais assez : soignez votre copie ! Écriture lisible et syntaxe impeccable ne peuvent que vous apporter les bonnes grâces des correcteurs et leur faciliter le travail de compréhension de vos idées. Conservez donc un quart d’heure à la fin de l’épreuve pour bien vous relire et éliminer ainsi les dernières fautes éventuelles.