Le sujet 2006 - Brevet Série Collège - Français - Rédaction |
Avis du professeur :
Le sujet vous demande de rédiger un récit en prose dans
lequel vous racontez un acte de générosité qui vous a particulièrement ému(e). |
(15 points)
Vous avez, vous aussi, été touché(e) un jour par la
générosité d'une personne. Faites-en le récit en prose.
Vous insisterez sur vos sentiments et expliquerez pourquoi cette générosité
vous a particulièrement ému(e).
Critères de réussite :
• Emploi de la première personne
• Temps employés et mots de liaison en rapport avec la situation
d'énonciation
• Expression des sentiments
• Explication développée
• Richesse du vocabulaire
• Construction correcte des phrases
• Au-delà de 10 erreurs, l'orthographe sera pénalisée
REDACTION (15 points)
I - L'ANALYSE ET LES DIFFICULTES DU SUJET
Contraintes et caractéristiques générales du texte attendu :
Sujet |
Contraintes |
1. Vous avez, vous aussi, été touché(e) un jour par la générosité d'une personne. |
►
Personnages : "je", "il" ou "elle". |
2. Faites en le récit en prose.... |
►Un type de texte : le récit. |
4. Insistez sur vos sentiments et expliquez pourquoi cette générosité vous a particulièrement ému(e)... |
► Un type de texte : l'argumentation. |
● Genre littéraire : récit autobiographique (même s’il s’agit d’une autobiographie
fictive).
● Types de
texte : narration,
description, dialogue.
● Enonciation : Je.
● Niveau de
langue : courant
ou littéraire.
● Tonalité :
En décrivant cet acte de générosité qui vous a ému(e), il fallait rendre sensible le correcteur, lecteur, au réconfort, à la reconnaissance que vous
avez éprouvée.
Cependant, il convenait d'éviter un ton trop
pathétique, mélodramatique, pleurnichard. La description de votre bienfaiteur,
ou bienfaitrice devait également rester sobre : la description de son
acte de générosité suffisait à le ou la mettre sur un piédestal.
II - LES DIFFERENTS TYPES DE PLANS POSSIBLES
Le type de plan retenu est le plan chronologique (A, B, C), c’est-à-dire qui suit l’ordre des événements, mais on aurait pu imaginer un autre plan (C, A, B) comme commencer par la fin : vous avez bénéficié d'un acte de générosité, vous êtes ému(e) et vous faites un retour en arrière.
III - LES PISTES DE REPONSES
L’ordre que nous présentons ci-dessous est donc celui du plan chronologique :
PREMIERE PARTIE : Mise en place du dialogue
1. Circonstances :
a. Le temps :
Il suffisait de dire brièvement quelque chose
comme : "c'était en telle année,
j'étais dans une situation difficile..."
b. Le lieu :
Vous aviez toute latitude pour ce choix, le sujet
dit simplement "un jour" : collège, maison, rue, magasin...
L'essentiel étant de donner l'impression de
vécu, l'illusion de la réalité et cette dernière
ne résulte pas forcément de la description d'un lieu unique.
2. Action
L'origine de
l'acte de générosité : voici quelques exemples possibles :
Vous pouviez envisager une détresse matérielle mais aussi psychologique.
● Vous
n'avez pas
d'argent sur vous, quelqu'un vous prête la somme manquante.
● Vous avez oublié de faire un devoir : Un camarade vous laisse recopier.
● Vous vivez
une situation difficile (séparation de vos parents,
deuil, perte d'un amour...) Quelqu'un vous console, vous écoute, vous
conseille, sort avec vous pour vous distraire.
● Vous n'avez pas les moyens d'acquérir un bien qui vous fait envie ou dont vous avez besoin : quelqu'un
vous prête ou
vous donne de
l'argent.
● Vous êtes fatigué(e), c'est la grève des
transports : un(e) automobiliste vous conduit chez vous.
● Un(e) camarade se dénonce à
votre place.
● Vos parents n'ont pas les moyens
de vous payer des vacances : quelqu'un vous invite et vous prend en charge.
● Vous avez des difficultés
scolaires et des soucis
pour votre orientation : quelqu'un vous aide,
vous accompagnant dans les démarches, donnant son temps, son énergie, ses conseils.
3. Récit et portrait en action
Il fallait raconter un des faits ci-dessus en insistant sur la situation de départ et en décrivant précisément l'acte de générosité. On n'attend pas vraiment un portrait physique ni moral de votre bienfaiteur, bienfaitrice.
DEUXIEME PARTIE : Le dialogue
Imaginer un dialogue entre votre bienfaiteur, bienfaitrice et vous
a. Arguments adressés par vous à votre bienfaiteur :
● Vous vous sentez totalement désemparé(e),
● Vous expliquez
pourquoi,
● Vous demandez
implicitement, ou explicitement, de l'aide, des conseils.
b. La
réplique de votre bienfaiteur :
● Après vous avoir
écouté(e), il ou elle insiste pour que vous
acceptiez son aide.
● Si c'est
une aide matérielle, il ou elle vient à votre
secours tout de suite.
● Si
c'est une aide psychologique, il ou elle vous rassure, réconforte, console dès ce
dialogue.
● Il ou elle vous propose d'ores et déjà des solutions.
● Il ou elle engage sa parole.
TROISIEME PARTIE : Le dénouement
● Vous êtes
enfin rassuré(e).
● Vous insistez, comme le demande le sujet,
sur vos sentiments : étonnement, réconfort, reconnaissance, foi en la vie...
● Vous expliquez pourquoi cette générosité vous a particulièrement ému(e) : vous
n'aviez plus d'espoir, vous ne pensiez pas que cette personne vous aide, vos
soucis s'envolent...Votre bienfaiteur a agi avec délicatesse, sans ostentation.
IV - LES FAUSSES PISTES
● Ecrire le texte à la troisième personne du singulier.
● Négliger l'expression
des sentiments, les raisons de votre émotion.
● Négliger l'orthographe.
● Négliger l'emploi des temps et des mots de liaison en rapport avec la situation d'énonciation.
● Utiliser un
registre de langue familier.