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Bien encadrer les devoirs

Bien encadrer les devoirsLes devoirs à la maison, activité d’apprentissage essentielle pour votre enfant, contribuent à consolider des acquis et une méthodologie (autonomie, habitudes de travail). En accompagnant votre enfant, vous appréciez ses progrès, l’encouragez dans ses efforts, contrôlez le contenu des enseignements et constituez un lien avec l’école .


S’impliquer dès le début de l’année

Un collégien vit au présent et travaille pour les personnes qui l’entourent, d’où l’intérêt d’être présent. En décembre, il est déjà trop tard pour réagir ! Mais, entre trop ou pas assez, vous ne savez quelle méthode adopter. Le temps que votre enfant consacre à ses devoirs dépend de son âge, son niveau, ses besoins, ses habitudes de travail… Pour comprendre le fonctionnement du collège et la demande des enseignants, contactez-les et valorisez leur rôle. Encouragez une attitude positive de l’enfant face aux exigences scolaires.

 

Lui apprendre l’autonomie

Un collégien doit se débrouiller seul. Votre intervention va peu à peu devenir exceptionnelle, une note décevante vaut mieux qu’un jeune assisté. Posez des valeurs fortes, dans la limite desquelles, en fonction des résultats, vous le laissez peu à peu prendre ses propres décisions (planning, organisation…). Privilégiez la confiance en passant un accord mutuel, ne prenez de mesures radicales (répétiteur, punitions) qu’en cas de violation de l’accord.

 

Encadrer ses devoirs

Une présence encourageante, ni suspicieuse, ni intrusive, peut en faire un moment de partage. Méfiez-vous s’il prétend n’avoir rien à faire. Informez-vous discrètement (camarades, professeurs).

En moyenne, il a entre 1 et 2h de devoirs par soir, on referme le cartable à 20h. S’il en fait beaucoup plus ou moins (1h en 6e/5e et 2h en 4e/3e), c’est qu’il ne sait pas s’organiser, parlez-en aux professeurs. Encouragez-le à commencer par ses 2 matières les plus faibles et à s’avancer systématiquement.

 

Les choses se compliquent ? Gérez les interactions affectives

Fixez un climat favorable, adaptez-vous à son caractère : indépendant et organisé, laissez-le respirer ; paniqué ou ayant tendance à jouer, gardez l’oeil. Quant à celui qui se sent "fliqué" à chaque question, cela masque une difficulté.

Si c’est la guérilla, mieux vaut lâcher et faire appel à une tierce personne, sans culpabiliser. Après une journée de travail, se transformer en pédagogue patient est difficile, et les relations parents-enfants sont trop affectives pour pouvoir toujours assurer un bon accompagnement.

N’attendez pas le moment de punir ou de consoler pour créer une équipe gagnante avec votre enfant, en lui donnant les moyens de faire confiance aux adultes et de communiquer avec eux. Restez en contact avec d’autres parents d’élèves pour être au courant des difficultés d’ensemble.