Le jeune conducteur confiant
Vous respectez scrupuleusement le code de la route, connaissez votre véhicule et le maîtrisez. Vous êtes prudent quand vous êtes au volant et savez anticiper le danger ? En bref, vous êtes un jeune qui a confiance en ses qualités de conducteur et qui n’a pas peur de conduire ? Vous n’êtes pas seul dans ce cas puisque 48 % des jeunes interrogés par Allianz ont répondu comme vous. Néanmoins, la question se pose de savoir si la déclaration reflète réellement la réalité où s’il s’agit d’un excès de… confiance !
Le jeune conducteur angoissé
Conduire vous fait peur ? Vous appréhendez chaque déplacement et vous vous montrez extrêmement prudent, peut-être trop ? Vous faites alors partie des 24 % de jeunes conducteurs qui se décrivent comme angoissés.
Le jeune conducteur inconscient
Vous n’avez peur de rien au volant ? La conduite sportive vous attire et vous vous montrez par moments imprudents ? Comme 10 % des jeunes conducteurs, vous êtes inconscient, au grand dam des assureurs qui voient d’un très mauvais œil ce type de conducteurs…
Le jeune conducteur sportif
Le plaisir de conduire vous anime et, à la différence du conducteur inconscient, vous adoptez une conduite sportive tout en vous considérant bon conducteur ? Vous rentrez sans aucun doute dans la catégorie des jeunes conducteurs sportifs. Hélas avec les inconscients, vous faites partie du groupe de conducteurs qui adoptent les comportements les plus dangereux sur la route.
Le jeune conducteur timoré
Dans cette enquête, 9% des jeunes conducteurs sont dépeints comme timorés car ils manquent d’assurance, ont peur de conduire et n’ont pas le sentiment d’être de bons conducteurs. Pourtant, l’étude révèle que ce sont ces conducteurs qui adoptent le moins de comportements à risques sur la route.
Ce que nous apprend le baromètre des 18-30 ans et de la prévention routière
Dans son 1er baromètre sur les Jeunes conducteurs et la prévention, publié en mars 2016, Allianz dresse le portrait robot des jeunes conducteurs… Sur 9,8 millions de jeunes de 18 à 30 ans, 70 % détiennent le permis B et 13 % le permis moto. _68 % utilisent un véhicule et 60 % en sont propriétaires. _24 % de ces jeunes sont considérés comme des "petits rouleurs" car ils parcourent moins de 10 000 km/an. Les "gros rouleurs" (de 10 à 25 000 km/an) représentent 20 % de cette population et les "très gros rouleurs" (+ de 25 000 km/an) 15%. _Quand on les interroge sur leurs comportements au volant, les déclarations des 18-30 ans laissent entrevoir quelques incohérences. Ainsi, 91 % d’entre eux se considèrent comme de bons conducteurs (28 % estiment conduire mieux que leurs parents et 49 % aussi bien) et 84 % pensent toujours maîtriser leur véhicule. Pourtant, ils n’hésitent pas à adopter des comportements dangereux comme de conduire en étant fatigués ou en écoutant de la musique fort (65 %), de lire un plan ou un GPS en même temps (58 %), de téléphoner au volant (19 %), de consulter leurs e-mails ou SMS (18 %) ou de conduire après avoir consommé de l’alcool (12%). Pire : 37 % ont déjà eu un accident de la route en voiture ou en 2 roues (20 % en tant que conducteur et 21 % en tant que passager).
BONUS : le jeune conducteur malin
Annoncé dans un décret en août 2018, une formation post-permis sera proposée aux jeunes conducteurs souhaitant réduire la durée de leur permis probatoire à partir du 1er janvier 2019. L’objectif de la formation est avant tout de mettre en garde les jeunes permis sur le phénomène de sur-confiance qui intervient la première année suivant l’obtention du permis. Elle permet également de raccourcir la durée de la période probatoire.
