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Mathématiques : les opportunités d’emploi

Les opportunités d'emploi liées aux mathsLa recherche, l’enseignement, l’industrie, la banque, l’informatique, le marketing, les ressources humaines, ont de plus en plus besoin de mathématiciens. Tour d’horizon des débouchés professionnels en maths.


Les études, la recherche & développement

6 jeunes diplômés en mathématiques sur 10 s’orientent vers les études et la R&D, selon une enquête 2013-2014 de l’Apec. Ils sont recrutés pour occuper des postes d’analyste statistique, de chargé d’études prévisionniste, tarifaire et/ou risque, de chargé d’études économiques ou statistiques dans un institut d’études, au sein d’un cabinet ou d’une société de conseil, dans une banque ou une société d’assurances. D’autres sont employés en études scientifiques et techniques. Ils exercent les métiers d’ingénieur en statistique, de statisticien, de chercheur, d’attaché de recherche clinique, de chargé de projet, d’ingénieur R&D, d’ingénieur modélisation ou d’ingénieur calcul dans un bureau d’études.

 

L’enseignement

Les profs de maths manquent dans les collèges, les lycées et les facs. Les bons candidats sont peu nombreux à s’inscrire au concours externe du Capes (Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré), accessible avec un bac+5. En 2014, sur 1 243 postes, 838 postes ont été pourvus (source : Ministère de l’Education nationale).

Combien seront-ils à la session 2015 face aux 1440 postes ouverts ? Même difficulté au concours de l’agrégation de maths (bac+5) qui permet d’enseigner au lycée, mais aussi dans les grandes écoles, les BTS et les universités. En 2014, sur les 395 postes, on comptait 275 admis. 457 postes sont offerts au concours externe de la session 2015. Enseigner à la fac peut aussi aller de pair avec une activité de recherche dans des laboratoires universitaires.

 

L’informatique

Ce secteur demande des compétences mathématiques de plus en plus sophistiquées pour les calculs formels, la visualisation graphique, la cryptographie… Le big data qui selon la commission « Innovation 2030 » pourrait générer 10 000 emplois – du data scientist au data miner - nécessite des spécialistes en maths et en statistiques pour analyser d’énormes données. En attendant, les métiers les plus courants restent les ingénieurs logiciels, les ingénieurs d’études et développement ou des consultants en informatique dans une SSII, un cabinet de conseil ou une banque.

 

Le commercial et le marketing

Les doués en mathématiques peuvent aussi trouver d’intéressants débouchés dans les services marketing des grandes entreprises qui recueillent d’importantes données auprès de leurs clients. Les statistiques sont très demandées pour construire ces grandes bases de données, les gérer, les optimiser et en tirer de l’information (informatique décisionnelle). Principaux emplois : ingénieurs marketing, gestionnaires des ressources ou des tarifications, concepteurs de procédés.

 

Les sciences humaines et sociales

C’est un secteur émergent pour le recrutement des mathématiciens. Selon le site du 4e forum emploi maths, les collectivités territoriales, l’administration publique, l’INSEE font appel à ces profils doublés de compétences en démographie ou en sociologie. Par exemple pour étudier le vieillissement de la population d’une ville, décider de l’emplacement de futures écoles, crèches, établissements hospitaliers, etc. Dans les ressources humaines, des disciplines comme la psychologie, la sociologie, la démographie ou la linguistique s’appuient sur les outils et modèles mathématiques tels l’analyse de données, l’algèbre et la combinatoire, la théorie de la décision, la logique, les processus stochastiques et les systèmes dynamiques.