Créé en 1991, le CAP Petite Enfance est appelé à évoluer pour mieux répondre au marché de l’accueil collectif ou individuel des enfants de moins de six ans, mais aussi pour s’adapter aux secteurs de l’animation, de l’aide à domicile et de l’accompagnement à la personne, friands de professionnels qualifiés.
Un diplôme emblématique recherché par les adultes
La rénovation est actuellement en cours au sein de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire (DGESCO) du ministère de l’Education nationale. La tâche n’est pas forcément simple car ce diplôme est devenu au fil des années très prisé par les adultes : mères de famille désireuses de retrouver un travail, demandeurs d’emploi, salariés en reconversion professionnelle ou en formation continue, candidats à la validation des acquis de l’expérience, sans oublier les assistantes maternelles. "La moitié des personnes qui préparent ce CAP ont plus de 45 ans. A la session 2014, 2 416 scolaires se sont présentés à l’examen contre 19 054 adultes" précise-t-on à la DGESCO.
Le calendrier de la réforme du CAP Petite enfance
Il faut compter deux ans et demi pour réformer ce diplôme. L’audition de professionnels, syndicats et opérateurs de la petite enfance s’est déroulée tout au long de l’année 2015. Des diplômés du CAP PE, des directeurs de crèches, des ATSEM, des assistantes maternelles, des aides à domicile, des puéricultrices… se sont succédé au Bureau des diplômes professionnels du ministère pour expliquer leur métier, les avantages et les limites de leur formation. Le travail de synthèse qui en résultera débouchera au printemps 2016 sur le nouveau référentiel des activités professionnelles du diplôme. Suivra ensuite la rédaction du référentiel des compétences, des épreuves et du règlement de l’examen. "Ce travail se poursuivra tout au long de l’année 2016, pour une mise en œuvre du diplôme prévue à la rentrée 2017" indique la DGESCO.