Tricher au bac semble de plus en plus ancré dans les habitudes des candidats. En 2014, les tentatives de fraude ont augmenté de 9,8% par rapport à 2013, a révélé samedi Le Parisien. "515 dossiers ont été présentés en 2014 aux commissions contre 469, l’année précédente (+9,8%), selon des chiffres du ministère de l’Education nationale" note le quotidien. 385 dossiers ont été sanctionnés en 2014 contre 325 en 2013, soit une augmentation de 18,5%".
Le plagiat, méthode préférée des tricheurs
Pour tricher, les candidats utilisent dans la majorité des cas, leur smartphone plutôt que les antisèches dans les poches ou les formules mathématiques et les verbes irréguliers dans la calculatrice. Par ailleurs, les élèves ont un faible pour le copier-coller à partir d’écrits publiés sur Internet, que ce soit dans les devoirs à rendre ou lors des travaux personnels encadrés en première ou en terminale. Le Siec qui gère les examens et les concours de l’Ile-de-France, a constaté "une explosion du plagiat entre 2013 et 2014 (+ 104,35 %), bien que leur nombre reste modeste (de 23 à 47, soit un quart des tricheries récences l’an passé dans cette académie)" indique Le Parisien.
Des sanctions renforcées contre les fraudeurs
Pour lutter contre la fraude au bac, le ministère a décidé depuis 2013 de punir plus sévèrement les petits malins pris en flagrant délit. Les sanctions vont du simple blâme à trois ans de prison et 9 000 euros d’amendes. Les tricheurs 2.0 n’ont qu’à bien se tenir…