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38 % de redoublants en France
Après Macao (Chine), la Tunisie, le Brésil et l’Uruguay, la France est le pays qui compte le plus d’élèves redoublant.
Avec ses 38% d’élèves de moins de 15 ans qui ont redoublé au moins une fois dans leur scolarité, la France obtient le plus haut taux de redoublement d’Europe. Au primaire, 18% des enfants redoublent et cela atteint le score de 23,5% au collège. Sachant que certains redoublent au primaire et au collège nous arrivons donc à ce seuil de 38%.
Mais certains chiffres de l’étude PISA (Programme for International Student Assessment) de l’OCDE sont plus alarmants indiquent qu’un élève qui a redoublé le CP a seulement 8% de chance d’avoir son bac ! De plus, 80% des enfants qui quittent le CP pour accéder au CE1 sans savoir lire, ne compenseront jamais leurs retards.
La France est donc largement au dessus de la moyenne des pays de l’OCDE : 13 % des élèves de 15 ans indiquent avoir déjà redoublé au moins une fois (7 % au primaire, 6 % au premier cycle du secondaire et 2 % au cours du deuxième cycle du secondaire. Et plus de 97 % des élèves déclarent n’avoir jamais redoublé en Finlande, en Islande, au Royaume-Uni et en Slovénie…
Le débat sur le redoublement
Certains jugent que le redoublement coûte trop cher. Le Gouvernement français a chiffré le coût du redoublement : un redoublement en primaire coûterait 5 500€ et pour un collégien 8 000€, cela coûterait au total une somme dépassant les 2 milliards d’euros par an !
L’efficacité du redoublement est aussi remise en cause. Il semble en effet, que dans les pays où le redoublement n’existe pas ou qu’il est très limité, les élèves ont de meilleurs résultats scolaires. Il semble aussi que la relation entre le milieu socioéconomique des élèves et leur performance est plus marquée dans les pays affichant de forts taux de redoublement : selon l’OCDE, « les systèmes d’éducation qui cherchent à répondre à la diversité des besoins des élèves en faisant redoubler ou en transférant vers d’autres établissements les élèves en difficulté ne parviennent pas à améliorer leur performance globale et, dans certains cas, accentuent même les inégalités socio-économiques. »
Au contraire, d’autres personnes pensent que le redoublement est utile et qu’il permet aux élèves en difficultés d’avoir une année supplémentaire pour assimiler le programme et ainsi de rattraper leur retard. Plus de 60 % des parents et des enseignants penseraient de la sorte… même s’ils sont majoritairement convaincus que d’autres pratiques pourraient avantageusement le remplacer… Ce vieux débat, malgré des études (Union Européenne, OCDE) qui convergent vers les mêmes constats, reste ouvert.
Alors que l’on parle de la suppression du redoublement, selon vous est-il utile ou pénalisant ? Candidat au bac ayant redoublé, pensez-vous que cela vous a aidé à décrocher votre diplôme ?
Le redoublement est la bête noire de tous les collégiens et lycéens. Il vous pousse à travailler pour ne pas être séparé de vos amis à la rentrée, pour satisfaire les attentes de vos parents, et tout simplement, pour réussir votre scolarité. Afin d’alimenter le débat qui secoue régulièrement le monde de l'éducation nous vous proposons quelques chiffres clés fournis par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
38 % de redoublants en France
Après Macao (Chine), la Tunisie, le Brésil et l’Uruguay, la France est le pays qui compte le plus d’élèves redoublant.
Avec ses 38% d’élèves de moins de 15 ans qui ont redoublé au moins une fois dans leur scolarité, la France obtient le plus haut taux de redoublement d’Europe. Au primaire, 18% des enfants redoublent et cela atteint le score de 23,5% au collège. Sachant que certains redoublent au primaire et au collège nous arrivons donc à ce seuil de 38%.
Mais certains chiffres de l’étude PISA (Programme for International Student Assessment) de l’OCDE sont plus alarmants indiquent qu’un élève qui a redoublé le CP a seulement 8% de chance d’avoir son bac ! De plus, 80% des enfants qui quittent le CP pour accéder au CE1 sans savoir lire, ne compenseront jamais leurs retards.
La France est donc largement au dessus de la moyenne des pays de l’OCDE : 13 % des élèves de 15 ans indiquent avoir déjà redoublé au moins une fois (7 % au primaire, 6 % au premier cycle du secondaire et 2 % au cours du deuxième cycle du secondaire. Et plus de 97 % des élèves déclarent n’avoir jamais redoublé en Finlande, en Islande, au Royaume-Uni et en Slovénie…
Le débat sur le redoublement
Certains jugent que le redoublement coûte trop cher. Le Gouvernement français a chiffré le coût du redoublement : un redoublement en primaire coûterait 5 500€ et pour un collégien 8 000€, cela coûterait au total une somme dépassant les 2 milliards d’euros par an !
L’efficacité du redoublement est aussi remise en cause. Il semble en effet, que dans les pays où le redoublement n’existe pas ou qu’il est très limité, les élèves ont de meilleurs résultats scolaires. Il semble aussi que la relation entre le milieu socioéconomique des élèves et leur performance est plus marquée dans les pays affichant de forts taux de redoublement : selon l’OCDE, « les systèmes d’éducation qui cherchent à répondre à la diversité des besoins des élèves en faisant redoubler ou en transférant vers d’autres établissements les élèves en difficulté ne parviennent pas à améliorer leur performance globale et, dans certains cas, accentuent même les inégalités socio-économiques. »
Au contraire, d’autres personnes pensent que le redoublement est utile et qu’il permet aux élèves en difficultés d’avoir une année supplémentaire pour assimiler le programme et ainsi de rattraper leur retard. Plus de 60 % des parents et des enseignants penseraient de la sorte… même s’ils sont majoritairement convaincus que d’autres pratiques pourraient avantageusement le remplacer… Ce vieux débat, malgré des études (Union Européenne, OCDE) qui convergent vers les mêmes constats, reste ouvert.
Alors que l’on parle de la suppression du redoublement, selon vous est-il utile ou pénalisant ? Candidats au bac ayant redoublé, pensez-vous que cela vous a aidé à décrocher votre diplôme ?
