Annales gratuites Brevet Série Collège : La mode

"C'était l'usage, la mode, et l'on n'y pouvait rien." Vous sentez-vous obligé(e) de vous soumettre à une mode (vestimentaire ou autre) ?
Vous présenterez votre point de vue sous la forme d'un devoir argumenté et illustré d'exemples précis. Il sera composé d'une introduction, d'au moins deux paragraphes et d'une conclusion.

I - QUELLE ANALYSE POUR CE SUJET ?

La mode est-elle pour vous une obligation à laquelle vous ne pouvez que vous soumettre, impérativement ? C'est la question qui est posée ici, de façon que chacun puisse y répondre personnellement.

L'énoncé précise que cette réflexion peut porter sur d'autres domaines que les vêtements. Il faut donc préciser dès l'introduction ce que vous allez traiter : par exemple, langages, musiques, certains loisirs, tatouages, nourritures, mais aussi, pourquoi pas, orientation professionnelle qui n'échappe pas aux phénomènes de mode.

 

II - UN PLAN POSSIBLE

Selon votre opinion, il y avait donc deux devoirs possibles : oui, je considère la mode comme une obligation (avec deux variantes, j'aime ça ou bien c'est pour moi un carcan) ; ou non, je ne me sens pas obligé de suivre la mode.

En ce qui concerne la structure du devoir, elle était donnée dans l'énoncé : deux parties.
Le devoir doit être argumenté et illustré, il faut donc prévoir un minimum de quatre arguments et quatre exemples (deux par partie).

1) Introduction

Elle est différente selon la réponse que l'on compte faire à la question posée.

La problématique reste la même : la mode est-elle une obligation à laquelle on ne peut échapper ?
Annoncer ensuite que l'on va traiter ce sujet en réfléchissant tout d'abord sur l'émergence des modes et les raisons de s'y conformer, puis en seconde partie en exposant sa pratique personnelle ("bête de mode" ou "rebelle").

2) Première partie

Les raisons de ce caractère obligatoire.

- Ressembler aux autres (on peut ici, par exemple, évoquer l'importance du cartable - inutile - pour les petits de l'école maternelle).

- Montrer aux autres qu'on partage les mêmes valeurs (s'habiller comme tel ou tel artiste, acheter le même tour de cou pour les filles, se coiffer avec les mêmes nattes, les mêmes extensions, se faire raser la tête, parler un langage codé, etc.).

3) Deuxième partie

Votre attitude face à ce phénomène. Vous pouviez donc répondre à la question posée : oui, je me sens obligé(e) de suivre la mode et ça me plaît (parties A et B) ; ou non (parties C et D).

A - Je peux m'intégrer plus facilement dans un groupe et passer inaperçu(e) dans ce groupe tout en m'affirmant par rapport à ceux qui ne suivent pas cette mode (exemples, les tatouages, les cheveux teints en couleurs fluo, les marques...).

B - Cela me permet de ressembler aux personnes que j'admire (et ici les exemples possibles variaient selon vos propres admirations).

Mais vous pouviez aussi répondre non.

C - Je préfère affirmer ma personnalité et j'aime bien cultiver un aspect étrange.

D - Je me sens capable de créer ma propre mode et j'ai envie d'être à l'origine d'un mouvement plutôt qu'à la traîne.

4) Conclusion

Elle dépendait de votre façon de traiter cette question (oui ou non) mais, au-delà du rappel obligé de votre développement, il pouvait être judicieux de souligner quelques dangers de la mode (choisir la même orientation que la majorité par exemple) et quelques bienfaits (la plus grande pratique du sport après des succès français ou des épreuves de renom).

 

III - LES FAUSSES PISTES

Le devoir était simple et le principal piège à éviter était de le transformer en sujet d'imagination et de "se" raconter (vêtements, goûts, etc.).

Ce n'était pas non plus le lieu d'une critique des modes : si vous n'aimez pas la suivre, vous pouviez le dire (voir plus haut), mais un catalogue des modes actuelles pour les critiquer était hors sujet.

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