Annales gratuites Brevet Série Collège : Le monde de l'enfance

Le texte de Sabatier présente le monde de l'enfance comme un univers de jeu et d'insouciance.

Dans un développement ordonné, vous présenterez les arguments que vous pourriez opposer à ce point de vue, en les illustrant d'exemples précis.

I - QUELLE ANALYSE POUR CE SUJET ?

Ce sujet relativement complexe vous invitait à réfléchir au monde de l'enfance en sortant des clichés habituels du jeu et de l'insouciance.

Il vous fallait donc faire appel à vos souvenirs et, si possible, à des connaissances littéraires, cinématographiques, d'actualité pour tirer tout le parti possible d'un tel sujet.

 

II - UN PLAN POSSIBLE

Contrairement à de nombreux sujets, ici le plan n’était pas donné. Il fallait donc le bâtir en fonction du devoir et de vos arguments.

1 - Introduction

La problématique, pour sa part, était simple : l'imagerie populaire fait de l'enfance une période bénie de grâce, d'insouciance, d'innocence et de bonheur. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas, et, même dans les enfances les plus heureuses, il y a des zones d'ombre.

Ce sont ces aspects moins riants de l'enfance qui vont faire l'objet de ce travail. Il présentera en première partie les problèmes rencontrés par tous les enfants, et en seconde partie ceux que connaissent encore trop d'enfants dans le monde.


2 - Première partie

L'enfance, un monde qui n’est pas aussi rose qu'il en a l'air et qu'on veut bien le dire.

L'enfance est la période de la vie où l'on subit le plus de contraintes. L'enfant n'a pas de libertés - même si c'est pour le protéger qu'on l'oblige à toutes sortes de choses.

On peut citer ici le difficile apprentissage de la propreté, les obligations alimentaires (manger de tout et même ce qu'on n'aime pas), les heures de coucher strictes, etc.

L'enfance est une période où l'on se sent fragile et où l'on connaît nos plus grandes peurs.

Le petit enfant peut avoir une peur panique de l'abandon (à l'entrée de la crèche ou de l'école par exemple).

Il a souvent peur dans la cour de récréation, et à l'entrée en sixième. Tout ceci est loin de l'insouciance.

L'enfance est une période de travail. La scolarité n'est pas toujours un jeu et elle est vécue comme une contrainte par nombre d'enfants. Elle peut être aussi la source d'une pression familiale difficile à vivre.

Certains enfants sont justement "privés" de leur enfance par des familles qui les voient comme un instrument de prestige (enfants stars, chanteurs, sportifs).

Entre eux, les enfants sont parfois très durs et il ne fait pas bon être différent (phénomène d'exclusion dans les classes, violence des bagarres, racket...).

3 - Deuxième partie

Le monde contre l'enfant.

Les aspects étudiés concernaient tous les enfants à un moment ou à un autre de leur vie.

Malheureusement, il y a aussi dans le monde des enfants totalement brisés.

Par la misère : les enfants qui travaillent dans des conditions effrayantes (tapis, mines), ceux qui sont vendus ou exploités à des fins sexuelles.

Par la politique : les enfants victimes des querelles des aînés (on peut ici citer Un sac de billes de Joseph Joffo, Le Journal d'Anne Franck , les enfants soldats que l'on voit à la télévision).

Par la société : on pourra ici parler de la multiplication des affaires judiciaires impliquant des enfants : gangstérisme, massacres aux Etats-Unis (mais pas seulement).

4 - Conclusion

Le monde de l'enfance peut être un monde d'une très grande cruauté, contrairement aux idées reçues, et cela du fait des enfants eux-mêmes (leur cruauté non réfrénée encore par l'éducation comme celle des adultes), du fait de la société (un certain désintérêt pour la fonction éducative des parents ou l'implication dans des conflits qu'ils subissent).

 

III - LES FAUSSES PISTES

Démarquer le texte de Sabatier (qui ne sert ici que de point de départ à la réflexion), en reprenant point par point les bêtises des enfants.

Ne pas structurer son devoir en deux (ou trois) parties et se contenter de dresser un catalogue d'arguments.

Ne traiter de la dureté de l'enfance que du fait des enfants eux-mêmes (leur caractère) et oublier la responsabilité des adultes.

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