Sujet d’étude : L’éducation

Document 1 : Taux d’alphabétisation (en %) des adultes (plus de 15 ans) dans les pays du bassin méditerranéen en 2005.

Document 2 : Campagne de la Croix-Rouge française contre l’illettrisme.

Questions :

1. Présentez de manière précise les deux documents.

2. Quelles sont les principales inégalités en termes d’analphabétisme entre les pays du bassin méditerranéen (document 1) ?

3. Identifiez les acteurs intervenant dans la lutte contre l’illettrisme (document 2).

4. Analysez la situation de la France en matière d’analphabétisme et d’illettrisme en justifiant votre réponse (documents 1 et 2).

5. Montrez que l’éducation est un enjeu du développement.

réponses aux questions :

1. Le document 1 est une carte montrant les différents taux d’analphabétisme des adultes de plus de quinze ans en pourcentage et par Etat autour du bassin méditerranéen. Elle a été réalisée en 2005 à partir des données collectées par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de l’UNESCO. Ces deux organismes institutionnels internationaux dépendent de l’ONU. Leur objectif est de collecter des données et de promouvoir des actions pour lutter contre l’analphabétisme. Les pays de la Méditerranée sont classés en trois groupes, la couleur noire correspondant aux pays où l’analphabétisme est le plus fort.
   Le document 2 est extrait du site Internet de la Croix Rouge Française. Nous avons ici le point de vue d’une organisation non gouvernementale à but humanitaire. L’objectif est de sensibiliser les Français aux problèmes de l’analphabétisme que rencontre une partie de la population.

2. On peut distinguer globalement les pays de la rive Nord de la Méditerranée et les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée. Au Nord, les pays sont très développés et ont un taux d’analphabétisme faible (inférieur à 2%), au Sud et à l’Est de la Méditerranée, les pays sont moins développés et ont un taux d’analphabétisme plus élevé supérieur à 9% de la population. Enfin, il existe des pays intermédiaires, certains situés sur la rive Nord comme la Grèce, d’autres situés sur la rive Est comme Israël.

3. Les acteurs de la lutte contre l’illettrisme sont multiples. Il y a d’abord les acteurs institutionnels. L’INSEE (institut national de statistiques) collecte les informations et l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme proposent des actions et des mesures pour réduire l’illettrisme. Le ministère de l’Education Nationale est chargé également de la prévention de l’illettrisme et il peut mesurer celui-ci directement en évaluant les élèves. D’autres acteurs sont importants comme les associations ou les organisations humanitaires : La Croix-Rouge s’appuie sur un réseau de bénévoles mais également sur des financements privés (Orange, Société générale).

4. Globalement, le taux d’analphabétisme est très faible en France comme le prouve le document 1 qui montre que la France a un taux d’analphabétisme inférieur à 2% de la population. Néanmoins il reste des difficultés notamment chez les jeunes élèves où l’analphabétisme semble progresser (13,7% des élèves de CM2 ne maîtrisent pas les compétences de base en français). Les autorités se doivent donc d’être vigilantes et renforcer les actions vis-à-vis des populations les plus fragiles pour éviter leur exclusion.

5. L’éducation est un enjeu du développement dans la mesure où elle permet une meilleure insertion des populations dans le monde du travail. Elle sert aussi à créer une société qui communique et évite ainsi la tentation de l’exclusion. L’éducation est aussi un enjeu de la croissance car plus la population est formée plus elle est en mesure de soutenir l’innovation, la recherche qui sont des clefs du développement actuel.