Le sujet 2008 - Bac Pro Secteur Industriel - Français - Compétence d'écriture |
Avis du professeur :
Le sujet vous invite à rédiger une lettre d'invitation à
un repas. |
Membre d'une association de quartier ou de village, vous organisez un repas
convivial.
Vous rédigez une lettre argumentée pour inviter les habitants à se réunir, à se
rencontrer et pour les convaincre de participer à ce moment d'échange et de
partage (une quarantaine de lignes). (10 points)
NB : afin de respecter les règles de confidentialité, votre texte ne révélera ni votre identité, ni le lieu où il est écrit.
I - L'ANALYSE ET LES DIFFICULTES DU SUJET
Sujet |
Contraintes |
Membre d'une association de quartier ou de village,... |
● Statut de l'énonciateur. |
...vous organisez un repas convivial.... |
● Objet du discours (1). |
Vous rédigez une lettre argumentée... |
● Forme du discours. |
...pour inviter les habitants... |
● Objet du discours (2). |
...à se réunir, à se rencontrer et pour les convaincre de participer à ce moment d'échange et de partage.... |
● Finalité de cet objet. |
(une quarantaine de lignes) |
● Dimension du discours. |
Caractéristiques générales du texte attendu :
Genre littéraire : la lettre fait partie du genre
épistolaire.
Type de texte : argumentatif.
Enonciation : je.
Niveau de langue : courant.
II - LES DIFFERENTS TYPES DE PLANS POSSIBLES
Par un plan analytique :
1) Un constat : les relations sont mauvaises ou
inexistantes.
2) Un remède : un repas convivial.
3) Un but : (r)établir de bonnes relations entre les habitants du
quartier pour stimuler l'estime et l'entraide.
Par un plan chronologique :
1) Il y avait autrefois une bonne entente dans le quartier.
On organisait des fêtes, les gens se connaissaient, parlaient...
2) Cette entente s'est dégradée, il n'y a plus d'entraide.
3) Il faut faire quelque chose, organiser une fête pourrait ressouder les
liens.
Le plan analytique est celui que nous proposons :
III - LES PISTES DE REPONSES
PREMIERE PARTIE
● L'expéditeur de la lettre se
présente comme membre d'une association du quartier, il explique les buts
poursuivis par son association.
● Il exprime sa préoccupation devant la dégradation des rapports entre
les gens du quartier. De nouvelles familles sont arrivées, d'autres sont
parties, on ne se connaît plus. Il n'y a pas d'entraide, d'amitié.
● On a même assisté à des faits dramatiques qui ne se seraient
pas produits si les voisins s'étaient aidés (un incendie, un enfant laissé
seul, une personne déprimée qui a fait une tentative de suicide, une personne
âgée est décédée... etc.).
Transition
On ne peut laisser les choses aller comme cela, il faut réagir.
DEUXIEME PARTIE
● L'idée de l'association est
d'organiser un banquet qui réunira tous les membres du quartier.
● Tout le monde est invité, quelle que soit sa génération ou son ancienneté
dans le quartier. Les bonnes volontés sont les bienvenues pour aider à
l'organisation du repas.
● Chacun apportera un plat, une spécialité. Comme les habitants viennent
de régions ou de pays différents, cela permettra de goûter et découvrir des
spécialités variées.
● Pour que la fête soit parfaite, il faudra aussi chanter, danser, que
ceux qui le souhaitent apportent la musique qu'ils aiment.
Transition
Si la fête est réussie et que tout le monde se mobilise, les
conséquences sur la vie du quartier seront nombreuses et positives.
TROISIEME PARTIE
● Les familles se connaissant
mieux se salueront quand elles se rencontreront, elles auront envie
de renouveler l'expérience et de développer des liens, de s'entraider.
● Les personnes les plus fragiles (personnes âgées, mères célibataires,
jeunes en rupture familiale, chômeurs) pourront affronter leurs difficultés
plus facilement, si l'on peut se rendre des services mutuels.
● Les personnes dont la situation est bonne pourront apporter aux autres
leur aide et leur amitié.
CONCLUSION
La confiance devrait renaître entre les habitants et permettre au quartier de retrouver sa joie de vivre. Si cette expérience est réussie, il faudra lui donner des prolongements.
IV - LES FAUSSES PISTES
L'écueil
principal était d'oublier d'argumenter, de justifier cette fête en en faisant
une nécessité.