Le collège privé Stanislas a obtenu un
taux de réussite de 100,00 % (contre 91,74 %
au niveau départemental et 90,44 % au niveau académique)
et un taux de mention de 87,69 % (contre 71,90 % pour le département et
69,16 % pour l’académie).
Ses résultats lui ont permis d’obtenir 3 palmes dans le palmarès : une distinction attribuée aux établissements ayant plus de 50 présents au DNB
et dont le taux de mention est au moins égal à 80 %. Seuls 10,47 % des collèges en France ont obtenu des résultats au moins équivalents.
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Interview réalisée par France-examen
Votre collège dépasse 99% de taux de mention au brevet. Ce résultat vous étonne-t-il ?
Nous sommes heureux de ce résultat. Il valorise aussi bien le travail fourni par nos élèves que celui dispensé par les enseignants.
N'est-il pas le fruit d'une forte exigence et donc d'une importante pression sur les élèves ?
Il est vrai que nous sommes exigeants et que nous demandons à nos élèves un travail soutenu. Mais comparée à certains établissements parisiens, cette pression n'a rien d'exceptionnelle. Elle l'est davantage pour un collège de province. Pour autant, elle n'incite pas les élèves à partir. Nous avons très peu de déperdition en fin de troisième. Les familles comme les élèves souhaitent en grande majorité que la scolarité se poursuive dans notre lycée.
Quelle importance accordez-vous à la mention au brevet ?
Elle prouve que l'élève a fourni un travail régulier et approfondi. Elle lui assure aussi une certaine sécurité pour la suite de sa scolarité au lycée et dans son orientation.
Comprenez-vous que les parents soient attachés aux taux de réussite et de mention au brevet ?
Dans notre établissement qui regroupe un collège et un lycée, les parents s'intéressent surtout aux taux de réussite et de mention au baccalauréat, qui sont eux aussi excellents.
Que répondez-vous à ceux qui soupçonnent votre établissement d'"écrémer" ou de surnoter vos élèves pour parvenir au taux de 100% de réussite ?
"L'écrémage" n'est pas de notre fait, mais de certaines familles qui ont peur de notre degré d'exigence. Une légende que nous trouvons particulièrement amusante, raconte que les élèves doivent avoir 14 de moyenne toute l'année sinon nous les renvoyons. Ce qui est complètement faux. Nous effectuons une sélection à l'entrée - essentiellement centrée sur l'attitude. Mais il arrive aussi que nous refusions un élève lorsque nous comprenons que nous ne serons pas vraiment à même de l'accompagner - parce que nous ne sommes pas encore assez qualifiés pour prendre en charge certaines problématiques. Nous travaillons aujourd'hui particulièrement à développer nos compétences en termes d'accompagnement de la dyslexie et des élèves souffrant de déficience visuelle.