En dehors de cette préparation classique, d’autres formations sont possibles :
1. La conduite accompagnée : dès 15 ans
Appelée aussi apprentissage anticipé à la conduite (AAC), elle est choisie par près d’un tiers des jeunes apprentis conducteurs. Depuis le 1er novembre 2014, dans le cadre de la réforme du permis de conduire, la limite d’âge a été abaissée de 16 à 15 ans.
Le candidat prépare et passe l’examen du code et effectue 20h de leçons de conduite minimum avec un moniteur d’auto-école.
S’il réussit cette formation initiale, il pourra conduire accompagné d’un adulte (membre ou non de sa famille), avec qui il devra parcourir au moins 3 000 kilomètres pendant un an minimum.
Les + :
- une formule économique (environ 550 euros de moins que l’apprentissage classique) selon l’association Prévention routière,
- un taux de réussite plus élevé,
- la durée du permis probatoire passe de trois ans à deux ans,
- l’assurance auto coûte moins cher.
Les - :
- ça n’est pas toujours simple de trouver un accompagnateur prêt à libérer de son temps pour former l’apprenti conducteur
- le jour du permis, l’inspecteur peut se montrer plus sévère avec un candidat en conduite accompagnée comparé à un candidat « classique ».
L’apprentissage anticipé de la conduite automobile (Service-Public.fr)
Conduite accompagnée : la bonne voie pour l’assurance auto des jeunes
2. La conduite supervisée : à partir de 18 ans
Cet apprentissage est proche de la conduite accompagnée, mais le candidat doit être âgé de plus de 18 ans et parcourir au moins 1 000 kilomètres pendant 3 mois minimum, accompagné d’un adulte. Idéal pour ceux qui attendent de repasser le permis après un premier échec à l’examen.
Les + :
- mêmes avantages que pour la conduite accompagnée sauf que la durée du permis probatoire est de trois ans au lieu de deux.
Les - :
- mêmes inconvénients que pour la conduite accompagnée.
3. La conduite accélérée : à partir de 18 ans
Elle permet de prendre des cours de code et/ou de conduite en groupe et en quelques jours, par exemple pendant les vacances scolaires.
Attention : toutes les autos-écoles ne proposent pas ce stage intensif. Il est bien adapté aux personnes déjà familiarisées avec le code et la conduite.
Les + :
- pas de perte de temps : des cours rapprochés, une présentation plus rapide (voire prioritaire) aux examens du code de la route et de la conduite.
Les - :
- le prix, environ 1900 euros, est à régler en une seule fois. Gare à la fatigue mentale et physique car le rythme est soutenu.
4. La conduite encadrée : de 16 à 18 ans
Elle est réservée aux élèves de 16 à 18 ans qui se destinent aux métiers de la route, par exemple dans le cadre d’un BEP ou d’un CAP de conducteur-routier.
Le candidat passe son code et son permis pendant son cursus de formation et demande l’autorisation à son chef d’établissement de conduire avec un accompagnateur de son choix, jusqu’à ce qu’on lui délivre son permis à sa majorité.
Les + :
- les élèves maintiennent leur niveau de compétence jusqu’à leurs 18 ans sans avoir besoin de repayer des leçons,
- le permis de conduire s’obtient par équivalence du diplôme, un atout pour trouver rapidement du travail.
Les - :
- la durée du permis probatoire est de trois ans au lieu de deux, il faut savoir jongler entre sa formation professionnelle et les heures de code et de conduite.
5. En candidat libre : dès 16 ans
Un candidat peut préparer son code et son permis sans passer par une auto-école, à condition d’en faire la demande auprès de la préfecture qui enverra la convocation aux examens, et de conduire avec l’aide d’un adulte.
Cet accompagnateur doit auparavant suivre une formation pour valider ses capacités d’encadrement, soit dans une auto-école, soit dans un centre de formation à l’enseignement de la conduite.
Le véhicule doit aussi comporter différents équipements : double commande de frein, d’embrayage et d’accélération, deux rétroviseurs intérieurs, etc.
Les + :
- aucun frais d’inscription ou de présentation à l’examen, on s’entraîne à son rythme via des CD, des livres, Internet…
Les - :
- la complexité et le coût des équipements obligatoires du véhicule
- la démotivation car on est seul face à ses cours,
- de longs délais d’attente avant de passer l’examen (trois mois en moyenne) car les candidats libres passent après ceux inscrits en auto-école