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Annales gratuites Brevet Série Collège : Prosopopée

Le sujet  2003 - Brevet Série Collège - Français - Rédaction Imprimer le sujet
LE SUJET

Sans reprendre le thème de la forêt, faites parler un animal ou un végétal qui s'interroge sur le sens de son existence.

LE CORRIGÉ

I - QUELLE ANALYSE POUR CE SUJET ?

Le sujet vous demandait de faire parler un animal ou un végétal qui s'interroge sur le sens de son existence.
Vous pouviez vous inspirer du texte de Supervielle mais sans en imiter obligatoirement la forme poétique ni reprendre le thème de la forêt.
Ce procédé qui consiste à faire parler un être inanimé, un absent, un animal, un végétal, est une prosopopée, forme de personnification.

II - LES REACTIONS A CHAUD DU PROFESSEUR

Ce travail d'écriture ne présente pas de réelle difficulté, à condition de n'avoir négligé aucun aspect de la consigne : évocation et description de l'existence du végétal ou de l'animal mais aussi réflexion sur le sens de sa vie.
On n'attendait pas de vous un cours de botanique ni un documentaire animalier, même si votre rédaction devait comporter une partie descriptive.
Le fait d'avoir mené une analyse sur les conditions de vie, l'espérance, les inquiétudes par exemple, sera bienvenu.

III - UN TRAITEMENT POSSIBLE DU SUJET

Tout le texte devait être écrit à la première personne du singulier puisque c'est l'animal ou le végétal qui décrit sa vie et "ses états d'âme".
Vous aviez toute liberté pour le choix de l'animal ou du végétal. Il était préférable cependant de choisir un animal ou un végétal qui vous était familier ou du moins un peu connu.
Il convenait de demeurer dans un choix raisonnable : préférer par exemple le chat, le chien au crocodile.

Il fallait décrire les conditions de vie de l'animal ou du végétal : implantation, cadre de vie, origines éventuellement, descendance pour les animaux.
On pouvait ensuite envisager les facteurs favorables ou défavorables à l'existence de l'animal : intervention de l'homme (maître, jardinier) positive ou négative, environnement, longévité.
Par exemple la conscience de la mort ne sera pas la même pour une rose (éphémère) et un cèdre ou un séquoia, plus que centenaires.
A partir de la description des conditions de vie, on pouvait procéder à la réflexion sur le sens de sa vie, compte tenu des paramètres cités plus haut.
Le propos pouvait être assez pessimiste et négatif, comme dans le texte de Supervielle mais il pouvait également être teinté d'un certain optimisme et d'une foi en la vie.
Les "sentiments" de l'animal ou du végétal pouvaient amener à constater une certaine philosophie de la vie, de la sagesse, de la résignation, ou bien un sentiment de lassitude, de désespoir, de révolte profond.

IV - LES FAUSSES PISTES

- Le texte devait impérativement être rédigé à la première personne du singulier.
- Il ne fallait pas négliger l'un des aspects du sujet, par exemple vous limiter à la description du végétal ou de l'animal, sans avoir abordé l'interrogation sur le sens de son existence.
- Le propos de votre animal ou végétal devait être cohérent et il fallait éviter des invraisemblances, même dues à des lacunes sur le mode de vie.
- Il serait dommage d'avoir négligé l'influence positive ou négative de l'environnement, du climat et de l'homme sur les conditions de vie des animaux et des végétaux, comme la décrit Supervielle dans son poème.
Cela pouvait amener à réfléchir sur la notion de liberté pour un animal ou un végétal qui "dépend" de l'être humain en particulier qui peut les détruire ou les sauvegarder.

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