Annales gratuites Brevet Série Collège : Les conditions d'un métier
| Le sujet 1999 - Brevet Série Collège - Français - Rédaction |
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Le pilote Fabien exerce un métier qui le rend heureux.
Quelles sont les conditions que vous jugez nécessaires pour que l'exercice d'un métier procure de la satisfaction ?
Qu'est-ce qui peut au contraire rendre ce métier moins intéressant ?
I - QUELLE ANALYSE POUR CE SUJET ?
Ce sujet, clairement formulé, doit vous conduire à réfléchir à la satisfaction que l'on peut trouver dans l'exercice d'une profession, ainsi qu'aux éléments qui peuvent empêcher cette satisfaction.
C'est un sujet riche, qui permettait de développer un grand nombre d'arguments, même si vous n'êtes pas actuellement dans le monde du travail. Il pouvait justement vous permettre de préciser vos attentes, vos espoirs et de formuler vos refus.
II - UN PLAN POSSIBLE
La problématique est simple : un métier, au-delà de l'aspect matériel, peut aussi être un moyen d'épanouissement personnel. Pour cela, il doit répondre à certains critères - par contre, certains autres aspects peuvent empêcher cet épanouissement.
Le plan était déterminé par l'énoncé : deux parties, à matérialiser sur la copie en allant à la ligne. Chacune de ces parties peut comporter deux ou trois paragraphes, selon le nombre d'arguments développés.
1) Première partie
Les conditions nécessaires pour que l'exercice d'un métier procure de la satisfaction :
a) Qu'il permette une vie décente ; il faut noter cet argument important, mais sans bâtir tout le devoir sur lui.
Un métier doit permettre à celui qui l'exerce de vivre et de faire vivre les personnes qui dépendent de lui. On peut noter ici les retards apportés dans la fondation d'une famille par certains jeunes gens actuellement, faute d'une rémunération correcte.
Mais il ne s'agit là que de satisfactions matérielles : il faut situer le devoir à un autre niveau.
b) En correspondant à l'orientation souhaitée et aux études faites, le métier doit permettre de faire valoir ses compétences.
Il doit appartenir à un secteur vers lequel on est attiré.
c) Il doit offrir des perspectives d'avenir ; ce qui peut plaire dans un métier, c'est aussi de pouvoir y évoluer, se perfectionner, et y développer les compétences acquises en cours de carrière.
d) Le rêve : qu'il marie travail et passion, si on a la chance d'avoir un don (la danse par exemple), une vocation (soigner les autres), un passe-temps (l'informatique) et que l'on peut travailler dans ce domaine particulier, la satisfaction est alors complète.
2) Deuxième partie
Certains aspects peuvent empêcher de trouver une satisfaction dans son travail (ne pas refaire une partie sur le salaire, mais le rappeler ici puis passer à des arguments plus pertinents).
a) Il est difficile de s'épanouir dans une profession déconsidérée.
On peut parler ici des métiers de l'hygiène que certains hésitent à choisir (éboueurs par exemple).
b) Une organisation du travail trop contraignante.
On ne peut apprécier un métier où l'on ne réalise rien entièrement. Le légitime besoin de fierté du travail accompli demande un minimum d'autonomie dans la tâche à réaliser - danger de trop d'automatisation.
c) De même, des conditions de travail dévalorisantes empêchent d'être heureux : on peut citer ici l'ambiance, les pratiques de harcèlement, etc.
d) Enfin, la routine peut être un frein à l'épanouissement ; la nécessité où les jeunes gens se retrouvent actuellement de changer de métier plusieurs fois dans leur vie peut, à cet égard, être vue comme une chance.
3) Conclusion
On passe une très grande partie de sa vie au travail, et il est important qu'il soit aussi une source de satisfaction.
On voit souvent des personnes âgées qui, à la retraite, ne savent plus quelle est leur raison d'être.
A la lumière de ces deux réflexions, on peut souligner l'importance d'un travail dans lequel on peut exercer des qualités et trouver des intérêts qui sont aussi ceux sur lesquels on fonde sa vie privée.
III - LES FAUSSES PISTES
Transformer ce devoir en une simple réflexion sur ce que vous attendez de votre futur métier.
Ne traiter qu'un aspect de la question (facteurs d'intérêts ou facteurs de morosité).
Parler du métier de pilote (le texte n'a là qu'une fonction d'appui de la réflexion).
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