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Annales gratuites Brevet Série Collège : Récit d'un mensonge

Le sujet  1998 - Brevet Série Collège - Français - Rédaction Imprimer le sujet
LE SUJET

Pour distraire votre grand-père (ou votre grand-mère), vous lui faites part de l'énorme mensonge que vous avez raconté à un camarade pour l'éblouir.

Vous n'omettrez pas de noter vos sentiments personnels et les réactions de votre grand-père (ou de votre grand-mère).

LE CORRIGÉ

I - QUELLE ANALYSE POUR CE SUJET ?


Il s'agit d'un sujet d'imagination dans lequel vous deviez mettre en place un récit.

Il fallait faire part à l'un de vos grands-parents d'un énorme mensonge raconté à un camarade pour l'éblouir.

Pour réussir, vous deviez certes faire le récit de ce mensonge, mais aussi noter vos sentiments personnels et les réactions de votre grand-père ou grand-mère, en tenant compte de l'âge de ce dernier ou de cette dernière, et des remarques et jugements éventuels.


II - UN PLAN POSSIBLE


1 - Introduction

Vous exposiez les circonstances qui vous avaient amené à inventer un énorme mensonge.

Vous montriez les personnages en présence, et notamment le camarade que vous cherchiez à éblouir, en insistant le cas échéant sur sa naïveté, son arrogance, son incrédulité...


2 - Développement

Les mensonges "énormes" ne manquent pas.
Plus ils sont "gros", dit-on, plus ils sont crédibles : catastrophe naturelle, mort, accident d'un proche, acte d'héroïsme, rumeur sur une personne, affabulation sur ses qualités ou ses actes...

En faisant le récit, il était judicieux de rendre compte parallèlement des réactions de votre auditeur et de vos propres sentiments.

Le grand-père ou la grand-mère pouvait être choqué, moqueur, complice, amusé, essayer de vous faire un peu de morale et vous convaincre de ne plus mentir.

Vous pouviez être un peu gêné par vos propres inventions, fier, désireux de recommencer, moqueur à l'égard de votre "victime".


3 - Conclusion

Une petite morale générale ou personnelle pouvait trouver sa place en conclusion, insistant sur la crédulité de certaines personnes et sur l'avantage et le plaisir qu'on peut tirer du fait de se moquer des autres pour se mettre en valeur.


III - LES FAUSSES PISTES


- Votre interlocuteur ne devait pas être oublié : il fallait caractériser le camarade "berné".

- On devait sentir la présence de l'auditeur, grand-père ou grand-mère, et bénéficier de ses remarques, étonnements, amusements ou réprimandes.

- Un peu d'humour et de légèreté convenait à ce récit qui devait être vif et alerte, sans être encombré de dialogues trop longs ou trop lourds.

- Le mieux était de mettre les rieurs de votre côté en vous rendant sympathique par un récit vivant et bien organisé.

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